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- expo : Nothing artificial - interroger le médium de l'image à la galerie Fisheyes à Paris (jusqu'au 10 novembre)

le  06/11/2024   au sein de la galerie Fisheye, 78 rue du Temple 75003 Paris (entrée libre)

Mise en scène de s photographes avec des photographies écrit par ou plutôt photographié par les 8 artistes photographes


Nothing articial : une exploration inédite du médium photographique, à travers plus de 40 œuvres.


À l'occasion de Paris Photo, Fisheye Gallery investit le 78, rue du Temple à Paris — dans le cadre d'une programmation collective hors les murs — et déploie l'exposition Nothing Artificial, à travers une sélection de 8 artistes qui interrogent le médium de l’image : THÉO GOSSELIN + BOBY + MAUD CHALARD + GRAPHSET&AMANDINE + LAURE WINANTS + DELPHINE DIALLO + JEAN-FRANÇOIS BOUCHARD + ALMUDENA ROMERO.

En entrée libre, au cœur de Paris - sur plus de 200 m² d'exposition, l'exposition Nothing Artificial rassemble plus de 40 œuvres.

­-Focus des artistes :
*Focus 01 : Théo Gosselin
Né près du Havre en 1990, Théo Gosselin est un ancien élève de l’École supérieure d’art et de design d’Amiens. Éternel voyageur, il capture avec spontanéité et sincérité son quotidien. Ses images se placent en icônes d’une génération avide de liberté et pour laquelle le voyage sacralise ce rejet des contraintes et cette aspiration à l’évasion. Théo Gosselin nous plonge dans un road-trip permanent qui met en scène le voyage, la musique et l’amitié à travers une décennie de photographie

*Focus 02 : Boby
Reportages politiques pour Libération et la presse écrite (Sphères Magazine, Elle, Les Inrockuptibles…), coulisses de tournées, de concerts et de festivals, images de défilés, portraits de personnalités, reportage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024… Touche à tout, Boby s’intéresse à de multiples thématiques au cœur desquelles visée informative et dimension esthétique se superposent toujours. Toutes témoignent d’une envie de raconter des histoires selon une perspective inattendue.

*Focus 03 : Maud Chalard
Originaire de Charente, Maud Chalard est née en 1989. Elle commence la photographie en 2011 en parallèle de ses études à l’école Estienne. Maud Chalard restitue avec une grande intimité les moments de partage et révèle la poésie des paysages qu’elle traverse. Son iconographie est à la fois anachronique et parfaitement en phase avec son époque, elle se propage à l’infini à travers le monde numérique en résonnant avec l’idéal de toute une génération.

*Focus 04 : Graphset & Amandine
Amandine Besacier est née en 1988 à Annecy. Diplômée de la promotion 2011 de l’école de photographie Icart Photo, elle exerce aujourd’hui son métier de photographe entre Paris et Los Angeles. Adepte du travail à la chambre, elle maîtrise aussi bien le film argentique négatif, positif et l’instantané Polaroid.
Mikkael Doczekalski vit et travaille à Paris sous le nom de Graphset depuis 2007. Dans un premier temps formé aux techniques des systèmes automatisés, il commence sa vie professionnelle dans l’univers de la robotique indus-trielle. Il développe ainsi une logique analytique et un processus de travail qu’il détourne en une démarche créative lors de son entrée aux Beaux Arts de Cergy en 2002. Son goût pour l’innovation technique le pousse à entamer une série de recherches artistiques autour de la notion du numérique et de son impact direct sur notre rapport au monde.
En 2020, Graphset présente une première ébauche du projet Céphéide à la photographe Amandine Besacier. Les deux artistes se connaissent depuis plusieurs années et partagent un respect mutuel pour leurs travaux respectifs. D’abord envisagé comme un projet purement numérique, Besacier met en lumière la filiation évidente entre Céphéide et la technique photographique, ainsi que son histoire. Fort de ce constat, les deux artistes décident d’entamer une collaboration. Un travail à quatre mains qui débouchera en 2021 sur Vega, premier volet d’une série en devenir, explorant les possibilités narratives d’un tel procédé photographique, aux frontières du numérique et de l’analogique.

-Fisheye Gallery : nomade, à l'occasion de Paris Photo
À l'heure de grandes mutations dans la photographie, Fisheye Gallery réaffirme — avec l'exposition collective Nothing Artificial : la prééminence du point de vue des artistes et des auteurs, au delà de toute segmentation artificielle ou technologique.

L'exposition Nothing Artificial réunit des artistes photographes et plasticien·ne· s animés par une préoccupation commune : l’exploration du médium photographique, tant dans son fond que dans sa forme.
Riches de leurs parcours respectifs mais également des sensibilités qui leur sont propres, leurs regards se croisent et leurs pratiques dialoguent en déclinant une variation contrastée et complémentaire d’approches artistiques. Fine fleur des talents historiques et émergents de Fisheye Gallery, le panorama artistique proposé fait la part belle aux avancées de la création photographique et numérique contemporaine, dont fait partie l’intelligence artificielle.

Ouverte en octobre 2016, Fisheye Gallery est située dans le Xème arrondissement de Paris dans un lieu exclusivement dédié à la photographie, à deux pas du canal Saint-Martin. Forte d’un second espace de 200 m² ouvert à Arles, Fisheye Gallery est fière de représenter des artistes aux écritures diverses et de soutenir des initiatives culturelles, comme en témoignent les partenariats noués depuis sa naissance avec les festivals Circulation(s) et La Gacilly.
Fisheye Gallery tend à se démarquer en proposant une programmation émergente internationale décomplexée. Elle assume son rôle de défricheur de nouvelles écritures photographiques dans les grandes foires européennes comme devant les institutions publiques et les acteurs de la photographie.

Consciente de la transformation du marché de l’art et soucieuse d’apporter une réponse agile aux mutations qui le caractérisent, Fisheye Gallery poursuit son modèle innovant et singulier, en épousant une forme plus nomade pour naviguer et se projeter dans de nouveaux lieux, dans le prolongement naturel du positionnement éditorial de Fisheye Magazine et Fisheye Immersive. En effet, à travers ses médias, l’écosystème de Fisheye a toujours été à l’intersection de pratiques artistiques photographiques et digitales. Ces deux ensembles seront désormais présentés et défendus au sein de Fisheye Gallery.
Le mois de novembre est également l’occasion de découvrir le numéro 68 du magazine, un numéro riche qui fait la part belle à Paris Photo, et réserve quelques jolies surprises…



 
 
 
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