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- salon : 6ème édition de Menart Fair 2025 - l’unique foire européenne dédiée à l’art du MENA (jusqu'au 27 octobre)
le 25/10/2025
au
sein de la Galerie Joseph-Turenne, 116 rue de Turenne - 75003 Paris
Mise en scène de des divers galéristes avec des expos, des conférences, des performances artistiques, un espace dédié à la vidéo, des installations... écrit par ou plutôt organisé par Menart Fair
*Dates : Samedi 25 octobre, de 12H à 20H Dimanche 26 octobre, de 12H à 20H Lundi 27 octobre, de 12H à 18H
Menart Fair, devenue en seulement 5 ans, l’un des événements incontournables du calendrier artistique parisien, rejoint en 2025, pour sa 6e édition, les foires satellites d’Art Basel Paris, en réponse à la demande croissante de collectionneurs internationaux.
Du 25 au 27 octobre 2025 (VIP le 24 octobre), la foire profitera de l’effervescence unique de cette « semaine de l'art » à Paris, un moment clé où des milliers de visiteurs et collectionneurs du monde entier convergeront pour découvrir les dernières tendances en art moderne, contemporain et design.
L’intérêt pour l’art du MENA est plus fort que jamais : les institutions culturelles du monde entier lui consacrent désormais une place de choix, mettant en lumière la richesse et la diversité de leurs créateurs. Cette dynamique témoigne de l’engagement des institutions du MENA à faire rayonner leur patrimoine artistique à une échelle mondiale. Cette année, Menart Fair présentera une sélection inédite d’œuvres modernes et contemporaines, réunissant une trentaine de galeries venues de plus de dix pays.
La foire est le carrefour où tradition et innovation se rencontrent. En parallèle, des expositions exclusives de musées et institutions du MENA dévoileront des œuvres issues de leurs collections, jamais montrées à Paris, offrant ainsi une occasion de découverte unique. Des conférences, des performances artistiques, un espace dédié à la vidéo et des installations compléteront cette expérience immersive, créant une atmosphère de partage, d’inspiration et de réflexion.
Menart Fair 2025 se distingue par son engagement en faveur de la parité, avec 50% d’artistes femmes et 50% d'artistes hommes, offrant une plateforme équilibrée et inclusive pour la diversité des voix créatives.
Un événement à ne pas manquer dans la capitale de l’art, où cultures et idées se rencontrent pour façonner l’art de demain.
-Galerie Joseph-Turenne au 116 rue de Turenne - 75003 Paris : Au cœur du marais, la Galerie Joseph-Turenne est un ancien atelier industriel du début du XXe siècle qui s’est métamorphosé en un lieu d’exception. Autrefois siège de la société Mac-Ty, premier fabricant français de cravates, il est devenu, après une rénovation signée Michael Timsit en 2016, un écrin où se mêlent modernité et classicisme. Avec ses espaces épurés et lumineux, la galerie conserve l’âme de ses murs grâce aux pierres apparentes et aux boiseries d’époque. Répartis sur deux niveaux, l’un avec une majestueuse verrière de 12 mètres de hauteur s’élève, et l’autre, plus intime, s’élance à 5 mètres, baignant l’espace d’une lumière naturelle exceptionnelle.
-Apologie de la douceur : Portée par son succès, Menart Fair revient cette année du 25 au 27 octobre 2025 en intégrant l’agenda de la Semaine de l’art à Paris. Pour sa 6ème édition, l’unique foire en Europe dédiée à l’art moderne & contemporain du MENA (Middle East & North Africa) réunira plus d’une trentaine de galeries venues d’une quinzaine de pays, dans les espaces de la Galerie Joseph, 116 rue de Turenne, Paris 3ème.
*Un évènement engagé : L’édition 2025 se tiendra sous le prisme de la douceur. Un choix thématique manifeste dans un contexte géopolitique particulièrement sensible et violent. Artistes & œuvres sélectionnés vont révéler la force et la puissance que peut revêtir cette apparente qualité. A travers la force de la douceur et au mystère qu’elle recèle, peut-on y déceler une vulnérabilité ou un pouvoir caché ? La douceur, dans sa force tranquille, peut-elle aussi être un appel secret pour ceux qui savent l’écouter ?
*L’art comme résonance de ce qui échappe : Les artistes du MENA créent des œuvres traversées par l’histoire, la mémoire, l’intime et le politique. Mais nombre d’entre eux choisissent des voies indirectes : le silence, la suggestion, la retenue. Certaines œuvres déploient une beauté apparente et une douceur immédiate. Mais sous la surface, affleurent des tensions, des blessures, des récits enfouis. Loin d’une esthétique du repli, cette douceur devient un outil de dévoilement. Par la lumière, la matière, le rythme, les artistes transforment l’épreuve en forme, l’absence en trace. Ils ne fuient pas le réel : ils en proposent une lecture sensible, nuancée, souvent bouleversante.
Dans un monde saturé de tensions, la douceur devient acte et l’art, plus que jamais, une nécessité.
-La Douceur comme Engagement : Nous évoluons aujourd’hui dans un monde traversé par de nombreux conflits, qu’ils touchent la région MENA, l’Ukraine ou encore le Congo. Dans ces contextes fragiles et meurtris, les artistes apportent plus que jamais un témoignage essentiel. À Menart Fair, leur présence constitue un acte fort : affirmer la douceur face à la violence devient une véritable forme de résistance.
*Les armes de la douceur : Sans occulter les réalités des guerres en cours, Menart Fair, pour sa 6ème édition, met en lumière la manière dont les artistes témoignent de leur époque et traduisent leurs émotions à travers la création et la douceur.
*Force puissante et silencieuse : Il convient de souligner que la douceur n’est pas synonyme de mièvrerie. Elle dépasse les représentations convenues et commerciales qui cherchent à l’édulcorer. La douceur est une force silencieuse mais puissante, un engagement vis-à-vis d’autrui, une nécessité vitale. Elle se manifeste dans l’infime, dans les gestes, dans les silences, dans les matières, que les artistes façonnent de leurs mains.
*Nuances subtiles et profondes : Cette édition invite chacun d’entre nous à découvrir la richesse des multiples formes d’expression des artistes du MENA. En prenant le temps de contempler les œuvres, vous en percevrez les nuances profondes, bien au-delà des clichés.
*Univers intimes et en mutation : Qu’ils soient peintres, sculpteurs, photographes, vidéastes, designers de collection ou créateurs d’installations, tous explorent leur univers intime et en mutation, transformant leurs émotions, leurs questionnements et leur vision du monde en œuvres singulières.
*Engagement et subtilité conjugués : Dans cette perspective, le thème « Ode à la Douceur » met en lumière cette capacité rare à conjuguer sensibilité et force, subtilité et engagement, et à traduire en images la délicatesse des émotions humaines.
*Passerelles entre le local et le global : Les artistes exposés à Menart Fair viennent de 16 pays : Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats Arabes Unis, Grèce, Iran, Iraq, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine, Soudan, Syrie, Tunisie et Turquie. Ils inventent un langage universel, qui dépasse leur contexte d’origine, offrant des œuvres capables de toucher, de questionner et d’ouvrir le regard de chacun. Leur travail constitue un pont entre le local et le global, entre mémoire et expression artistique actuelle, invitant à un dialogue vivant avec le monde.
*Un marché en dialogue constant avec le reste du monde : Les créations de ces artistes participent également à l’essor du marché de l’art du Moyen-Orient & de l’Afrique du Nord, en pleine expansion et en dialogue constant avec le reste du monde. Les thèmes qu’ils explorent, identité, mémoire, corps, déplacement, métissage culturel, traduisent une expression en mouvement, qui refuse l’image lissée que certains voudraient lui imposer.
-Liste des galeries : Alriwaq Art Space (Manama, Bahreïn) Ambidexter (Istanbul, Turquie) Art District (Beyrouth, Liban) The Artinerary (Amman, Jordanie) Artists of Beirut (Beyrouth, Liban) Art Vision Gallery (Damas, Syrie) Azad Gallery (Téhéran, Iran) Bavan Gallery (Téhéran, Iran) Liberty Belac (Paris, France) Galerie Bessières (Paris, France) Blue Avenue (Belgrade, Serbie) Galerie Camille Pouyfaucon (Paris, France) Dara Art Gallery (Khartoum, Soudan) Esther Woerdehoff (Paris, France) Galerie Nadine Fattouh (Paris, France) Forat Gallery (Manama, Bahreïn) Galerie Dix9 Hélène Lacharmoise (Paris, France) Honar Aria Deniz (Téhéran, Iran) Kalim Bechara Art Gallery (Beyrouth, Liban) Kersgallery (Amsterdam, Pays-Bas) Marie Khouri Art & Design Studio (Vancouver, Canada) The Lobster Edition (Londres, Royaume-Uni) Martex : Middle East Art Experiences (Téhéran, Iran) Maya art Space (Beyrouth, Liban) Mojo Art Gallery (Beyrouth, Liban) Mwimbi Fine Art (Zambie, Lusaka & Hong Kong) Nadine Fayad Art Gallery (Beyrouth, Liban) no/madutopia (Beyrouth, Liban) Obafricart (Paris, France) Gallery One (Ramallah, Palestine) Public Disorder (Paris, France) Quartum Galleri (Tønsberg, Norvège) Katharina Maria Raab (Berlin, Allemagne) Galerie Tanit (Munich, Allemagne & Beyrouth, Liban) Galerie Patrice Trigano (Paris, France) Unique Painting (Riyadh, Arabie Saoudite) Le Violon Bleu Gallery (Sidi Bou Said, Tunisie) Yvonne Hohner Contemporary (Karlsruhe, Allemagne) Zawyeh Gallery (Ramallah, Palestine & Dubaï, E.A.U.).
-L’unique foire européenne dédiée à l’art du MENA : L’art du MENA, nouvelle étoile du marché européen, confirme une dynamique et une croissance sans précédent.
*Menart Fair : vitrine incontournable de l’art MENA en Europe Menart Fair est l’unique foire européenne entièrement dédiée à l’art du Moyen-Orient & de l’Afrique du Nord. Depuis sa création en 2021, elle offre une vitrine essentielle à la diversité et à la richesse de cette scène : c'est la plateforme où jeunes talents et figures établies se rencontrent, rassemblant institutions, collectionneurs et galeries autour d'une programmation riche, qui confirme le rôle central de Paris dans la reconnaissance internationale de la création venant de ces régions.
*Paris, nouveau hub de l’art MENA : Paris s’impose comme un pôle européen majeur de l’art du MENA, en pleine expansion. Plusieurs ventes spécialisées ont mis l’accent sur cette région, dont notamment celles organisées par la maison Million. Entre l’année 2024 et le 1er semestre 2025, le marché pour les artistes de l’Afrique du Nord a progressé de 76% et celui du Proche-Orient de 178%. À l’automne 2024, les ventes conjointes de Paris et Londres ont rassemblé 438 œuvres de 235 artistes pour un total de 13,14 millions de dollars, confirmant l’intérêt croissant pour la scène MENA.
*Le marché MENA prend de l’ampleur en Europe : À Londres, épicentre du secteur, les grandes maisons internationales mènent la danse. En octobre 2024, Christie’s a totalisé 6,43 millions de dollars lors de sa vente “Modern & Contemporary Middle Eastern Art”, portée par la prestigieuse Dalloul Collection, avec un taux d’adjudication remarquable de 92 % par valeur. Sotheby’s a, de son côté, atteint 15,7 millions de dollars au printemps, établissant plusieurs records pour des artistes majeurs tels que Bahman Mohasses (Iran) ou Fahrelnissa Zeid (Turquie). Bonhams a marqué l’année en signant dix records pour un total de 3,09 millions de dollars, avec un taux de vente de 69%. En 2024, sur l’ensemble des œuvres de l’Afrique du Nord & du Moyen-Orient, 70 % des lots ont été adjugés, représentant 89 % de la valeur totale, avec des résultats pouvant atteindre 153 % de l’estimation basse. Parallèlement, le marché en ligne a généré 1,41 milliard de dollars et affiche un fort potentiel de croissance dans les années à venir. Depuis les années 2020, un nombre croissant de galeries européennes mettent en avant des artistes du MENA et de sa diaspora, certaines allant même jusqu’à en faire leur véritable spécialité. Cette tendance signale l'émergence de cette scène comme un nouveau pôle artistique majeur.
*Institutions et ventes renforcent la visibilité MENA : Si l’Allemagne et d’autres pays européens accueillent ponctuellement des ventes ou des expositions, le cœur du marché se concentre aujourd’hui à Paris et à Londres. Les institutions culturelles renforcent ce mouvement : le Centre Pompidou, le Musée d’Art Moderne de Paris, le Palais de Tokyo, ou encore, la Tate Modern et le British Museum, qui ont récemment mis en lumière des artistes de la région, consolidant leur place dans le paysage artistique international.
*Perspectives pour 2025 et au-delà : Le marché de l’art du MENA continue de se structurer, soutenu par des investissements institutionnels et une reconnaissance croissante des artistes de la région. Les maisons de vente et les foires jouent un rôle clé dans cette évolution, en offrant des plateformes pour les artistes établis et émergents. Les perspectives pour 2025 sont positives, avec une anticipation d'une augmentation de la participation des collectionneurs locaux et internationaux, ainsi qu'une diversification des types d'œuvres proposées.
-Honneur à la scène tunisienne : Huit artistes de la scène contemporaine tunisienne explorent à travers leurs œuvres, les liens entre image, histoire et mémoire, à partir de récits intimes, de fragments, d’archives et de traditions orales, sous le commissariat de Victoria Jonathan, en collaboration avec le département de la Seine-Maritime (France).
*Micro-récits et zones d'ombre de la mémoire collective : Inspirée d’un proverbe tunisien, « Goutte après goutte, l’eau finit par creuser la pierre », l’exposition évoque la force transformatrice des gestes modestes et répétés. Face aux narrations dominantes, les artistes, Héla Ammar, Asma Ben Aïssa, Meriem Bouderbala, Rafram Chaddad, Chiraz Chouchane, Férielle Doulain-Zouari, Farah Khelil et Amira Lamti, privilégient les micro-récits et les zones d’ombre de la mémoire collective, entre visible et invisible, présence et effacement.
*Une expérience sensorielle et matérielle : Leur démarche, à la fois plastique et critique, s’apparente à une archéologie sensible : un travail de fouille où se révèlent des réalités multiples et stratifiées. Entre photographie, art textile, broderie, peinture sous verre, performance ou mosaïque, leurs œuvres engagent une expérience sensorielle et matérielle, en dialogue avec des savoir-faire artisanaux souvent relégués par l’histoire de l’art occidentale. En reprenant en main leurs récits, les artistes déconstruisent les stéréotypes coloniaux et patriarcaux, ravivent des traditions, redonnent voix aux figures invisibilisées et évoquent des luttes sociales, écologiques ou intimes. Chaque œuvre tisse un lien entre affectif et politique, passé et présent, révélant la nature mouvante et fragmentaire de la mémoire.
A la fois sensibles et engagées, leurs démarches forment une constellation d’expériences où le personnel rejoint le collectif, où la mémoire devient matière vive, nourrie de gestes, de récits et de traces.
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