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- expo : Maximilien Luce, l'instinct du paysage au Musée de Montmartre (jusqu'au 14 septembre)

le  21/03/2025   au musée de Montmartre, 12 rue Cortot 75018 Paris (ouvert tous les jours de 10h à 18h d’octobre à février et de 10h à 19h de mars à septembre)

Mise en scène de Jeanne Paquet, responsable du musée de l’Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie, et Alice S. Legé, docteure en histoire de l’art, responsable de la conservation du musée de Montmartre avec des tableaux écrit par ou plutôt peint par Maximilien Luce




Le musée de Montmartre présente la première rétrospective parisienne dédiée à
Maximilien Luce depuis 1983. Figure majeure du néo-impressionnisme, Luce a vécu de 1887 à 1899 rue Cortot, à quelques pas du musée qui lui rend aujourd’hui hommage. Cette exposition met en lumière son parcours artistique et réaffirme la place remarquable qu’il occupe dans l’histoire de l’art, tout en offrant au grand public une redécouverte de son oeuvre souvent méconnu.

Peintre néo-impressionniste et pilier des milieux anarchistes et libertaires, Maximilien Luce (1858-1941) a marqué son époque par son art et son engagement social. Disciple du divisionnisme initié par Seurat et Signac, Luce a su développer un langage pictural personnel, marqué par ses recherches sur la lumière et la couleur.

Ses toiles capturent avec une rare sensibilité les transformations industrielles et sociétales de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, explorant aussi bien les paysages urbains et ruraux que les figures des travailleurs et des baigneurs. Luce donne ainsi à voir et à ressentir une époque en mutation, un monde en mouvement.

Le musée de Montmartre, que l’artiste a si souvent représenté, est heureux de lui rendre hommage aujourd’hui, 125 ans après son départ de ce lieu emblématique. L’exposition Maximilien Luce, L’instinct du paysage est une invitation à découvrir ou redécouvrir un artiste essentiel, à la croisée de l’avant-garde artistique et des combats sociaux de son époque.

-Une exploration du paysage, entre Montmartre et Rolleboise :
Pour l’exposition Maximilien Luce, l’instinct du paysage, le musée de Montmartre choisit d’explorer son œuvre sous le prisme du paysage et emmène le visiteur dans un parcours rétrospectif entre les deux pôles essentiels de sa vie, Paris et Rolleboise.
Il est invité à suivre les pérégrinations de l’artiste au départ de Montmartre, dont il fut l’habitant de 1887 à 1900, dans l’e›ervescence des rues parisiennes et au fil de ses voyages de Saint-Tropez au Pays-Noir de Charleroi en passant par les Pays-Bas, la Normandie ou encore Londres.
Maximilien Luce appartient à une génération qui a connu les fastes de la Belle Époque mais aussi les bouleversements sociaux et les conflits qui ont marqué le début du XXe siècle. Jeune témoin de la Commune de Paris à 13 ans, il traversa trois guerres et prit part à de nombreuses luttes sociales, s’opposant aux bagnes d’enfants, à la colonisation et défendant les grèves ouvrières et la cause dreyfusarde.
Cette riche période historique que Luce traversa correspond surtout à un fantastique bouillonnement artistique. La comète Luce rejoint la constellation néo-impressionniste formée par Georges Seurat, Paul Signac, Camille Pissarro et Henri-Edmond Cross dès sa première participation à la Société des Artistes Indépendants en 1887, où il expose sept toiles. Il prend dès lors part à l’aventure néo-impressionniste et contribue à la défense de la liberté artistique d’abord comme membre, puis en tant que vice-président et président de cette société.

-Un regard moderne sur le monde :
Avec près de 2 700 peintures et autant de dessins et estampes, Luce a laissé un corpus exceptionnel témoignant des grands événements de son époque : les grandes inondations, les grèves ouvrières, les transformations urbaines, les loisirs populaires, ou encore l’industrialisation grandissante.
Tout au long de sa carrière, les scènes idéalisées de baignades cohabitent avec les chantiers parisiens et avec les profils presque menaçants des usines belges dans l’ère de l’industrialisation. La ville, les fabriques et la nature s’o›rent ainsi comme un terrain d’expérimentations fertiles. Lumières variables, perspectives dynamiques et couleurs pures transfigurent le paysage. Les scènes crépusculaires et les e›ets atmosphériques créés par Luce contribuent à la métamorphose visuelle des centres urbains et des foules qui les habitent.

Le musée de Montmartre, que l’artiste a si souvent représenté, est heureux de lui rendre
hommage aujourd’hui, 125 ans après son départ de ce lieu emblématique.



 
 
 
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