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Jurassic world - Renaissance
Sortie
le 04/07/2025
De Gareth Edwards avec Jonathan Bailey, Scarlett Johansson, Luna Blaise, Mahershala Ali, Ed Skrein, Rupert Friend et Manuel Garcia-Rulfo
Cinq ans après JURASSIC WORLD : LE MONDE D’APRÈS, l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d’origine. Parmi ces créatures terrifiantes, trois spécimens renferment peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité.
La célèbre saga des Jurassic Park puis celle des Jurassic World ne pouvait décemment pas s’arrêter en si bon chemin (déjà bien parcouru !) ! Décidemment, ces fameuses grosses « bêbêtes » ont la peau dure, beaucoup plus coriaces qu’on ne l’imaginait, 32 ans après que les dinosaures et autres consorts aient réapparu au cinéma. Elles sont toujours prêtes à dévorer toutes celles et tous ceux qui auraient eu la malchance, voire l’outrecuidance, de s’aventurer sur leur territoire. Bref, leur instinct de survie n’a pas « évolué », celui de prédateur impitoyable, et cela pour le plus grand plaisir des spectateurs du monde entier ! Pour ce nouvel épisode, le réalisateur et scénariste britannique Gareth Edwards (Monsters ; Godzilla ; Rogue One – a Star wars story ; The creator) ne s’est pas trop cassé la tête en reprenant comme trame celle des précédents chapitres – on retrouve d’ailleurs pas mal d’éléments du premier Jurassic Park dont un parc originel 17 ans après avoir fermé (mais encore très bien « achalandé » malgré les nombreuses années passées à l’abandon !) -, s’évertuant à nous montrer des croissements « improbables » de nouvelles « espèces » d’animaux préhistoriques, des mutantes qui ont chacune leur propre séquence (à couper le souffle pour certaines !) en bon et du forme. Côté casting, on a choisi d’autres acteurs et actrices (dont l’un qui joue le personnage du scientifique de service), histoire de rester crédible dans cette nouvelle « ère » présentée, et cela malgré une Scarlett Johansson pas très convaincante en mercenaire baroudeuse qui ricane tout le temps. Pas de gros effet de surprise ni d’intrigue tortueuse ici : on sait d’avance qui sera « becté » (ben, les méchants et les seconds rôles pardi !) et qui survivra malgré tout : les miracles (à 2 balles), ça existe, surtout au cinéma ! Vous n’échapperez pas non plus à un peu de publicité (pour une marque de barres chocolatées), de social (ce retour sur l’île a pour but de trouver un remède afin de guérir des maladies cardiaques), d’écologie (on tue les gros et on sauve les petits), et de sens du sacrifice. Bref, rien ne change et tout se transforme pour le plus grand plaisir des aficionados de la franchise qui en auront sûrement pour leur argent !
C.LB
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