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A la poursuite du Père Noël

Sortie  le  10/12/2025  

De James Huth avec Patrick Timsit, Isabelle Nanty, Théa De Boeck, Antoine Gouy et Eugénie Anselin


Zoé, 7 ans, en a assez que Timothée lui mène la vie dure. Pour se venger, elle demande au Père Noël une sarbacane à air comprimé, parfaite pour détruire le jouet préféré de Timothée. Sauf que le cadeau qu’elle reçoit à Noël n’est pas celui qu’elle attendait. Hors de question d’en rester là ! Zoé doit retrouver le Père Noël pour qu’il répare son erreur, quoi qu’il en coûte !

Il était impensable qu’à l’approche des fêtes de fin d’année, il n’y ait pas un film sur le Père Noël au cinéma ! Avec celui-là, pourvu d’un titre on ne peut plus significatif, difficile de se tromper, d’autant qu’en lisant le synopsis, on se doute bien qu’il va y avoir du rythme, du mouvement et de l’énergie à revendre. Justement, la jeune actrice qui interprète l’héroïne – une fillette de 7 ans mais on lui donnerait bien plus ! -, a un sacré tempérament, de la suite dans les idées, de l’intelligence et du courage pour deux.
Et c’est parti pour 1h30 dans un conte contemporain qui joue à fond la carte de la fantaisie, de l’extravagance, avec une (très) bonne dose de caricatural outrageusement soulignée tout du long. Si Isabelle Nanty est impayable malgré quelques exagérations pas forcément nécessaires, elle se ferait presque voler la vedette par Antoine Gouy (Simone, le voyage du siècle ; Les choses simples ; Anti-squat ; Délocalisés) qui a le rôle de son fils, une tête à claques aux tics et autres travers ultra appuyés voire un tant soit peu forcés. Quant à Patrick Timsit, il est affublé d’une longue barbe blanche très convaincante et d’un costume rouge qui lui sied à ravir.
Tout ce beau monde évolue dans des décors assez conséquents – un parc (ench « anté ») d’attractions, une cabane en forêt, une biscuiterie flambant neuve (sans être pour autant la chocolaterie de « Charlie » !) - avec malheureusement une mise en scène gentillette, quelque peu décousue et qui saute souvent du coq à l’âne, partant dans tous les sens (et même dans le ridicule et le comique de répétitions parfois !), au point qu’on a du mal à rester concentrer sur l’intrigue aussi minime soit-elle. Cousue de fil blanc, cette dernière oscille entre la vengeance – un plat qui se mange généralement froid même si ici, elle est plutôt à température ambiante ! – et la recherche d’un père…de substitution – eh oui, la jeune Zoé vit seule avec sa mère et elle a trouvé un papa de remplacement en la personne du Père Noël qui, par la même occasion, fait un peu office de grand-père « gâteau », pardon, « cadeaux » !

C.LB



 
 
 
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