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Star Trek : into darkness (en 3D) sur Ciné + Frisson
Sortie
le 26/05/2025
De J.J.Abrams avec Chris Pine, Benedict Cumberbatch, Zachary Quinto, Zoé Saldana, Alice Eve, Karl Urban, John Cho, Anton Yelchin, Simon Pegg, Bruce Greenwood et Peter Weller (les 26, 27 et 30/05 + 01/06)
Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos… Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive. Nos héros entrent dans un jeu d’échecs mortel. L’amour sera menacé, des amitiés seront brisées et des sacrifices devront être faits dans la seule famille qu’il reste à Kirk : son équipe.
Fiché, coincé, raisonnable, incapable de mentir et sans aucun sens de l’humour comme monsieur Spock, alors que son acolyte, le capitaine Kirk, est tout son contraire, décontracté, limite insubordonné, quelque peu mégalo, courageux en toute circonstance et entreprenant avec une logique à toute épreuve, tels sont à nos yeux et resteront ainsi à tout jamais les 2 personnages emblématiques de la célèbre franchise Star Trek ! N’espérez pas trop qu’ils changent d’une manière ou d’une autre, voire même d’un iota, sinon ce ne serait plus vraiment les héros mythiques de la fameuse saga qui existe depuis maintenant 5 décennies grâce à une très longue série télévisée et dorénavant à travers 12 versions cinématographiques. Rien n’a véritablement changé jusqu’à aujourd’hui pour ses deux-là, ni leur mission intersidéral (« observer sans s’ingérer ») au confins de la galaxie, ni leur tenue « juste-au-corps » bien coloré, ni leurs nombreuses responsabilités respectives avec toujours une solution à la clé, ni leurs gadgets qui leur permettent entre autres de se téléporter ou d’aller à la vitesse de la lumière, et encore moins leur vaisseau spatial, l’Entreprise, aux formes certes démesurées mais restées identiques depuis les années 1960, si ce n’est l’emploi d’effets spéciaux plus élaborés, de la 3D – une première ici ! – et d’acteurs plus jeunes puisque cette suite du reboot datant de 2009 revient chronologiquement à la jeunesse de nos protagonistes, équipage compris. Que ce soit Nyota Uhura (interprétée par Zoë Saldana, vue notamment dans Avatar), le docteur Leonard « Bones » McCoy (Karl Urban, aperçu dans Le seigneur des anneaux et La mort dans la peau), Hikaru Sulu (John Cho), Montgomery « Scotty » Scott (Simon Pegg – l’unique « élément » comique de cette histoire « sérieuse » -) ou Pavel Chekov (Anton Yelchin), on les retrouve tous présent, toujours à l’appel ainsi qu’à leur poste, avec les traits forcément rajeunis de nos « explorateurs de l’espace » préférés d’antan. Même le rôle du très méchant, aussi modifié génétiquement que nuisible intellectuellement, joué par Benedict Cumberbatch (Reviens-moi ; Cheval de guerre ; La taupe ; Le hobbit), vous rappellera aux bons souvenirs du plus coriace pour ne pas dire du pire ennemi qu’ait connu l’ensemble des membres du vaisseau. A nouveau aux manettes, le réalisateur J.J.Abrams ne sort pas trop des ornières traditionnelles qu’il s’était déjà fixé précédemment, sa mise en scène tour à tour ponctuée de situations pleines d’action spectaculairement explosives mais peu intrigantes et de dialogues aux solutions murement réfléchies mais sans véritable suspense, le tout sans omettre un petit clin d’œil rapide au dernier « survivant », de ce grand phénomène culte des temps modernes, Leonard Nimoy alias monsieur Spock original, déjà présent physiquement dans le Star Trek tourné en 2009. Au final, une production de science-fiction style thriller classique, à la poursuite d’un meurtrier fugitif sur fond d’esprit de famille, d’amitié et de vengeance, qui ne déplaira pas aux fans de la première (comme de la dernière) heure, malgré quelques péripéties musclées et autres confrontations avec des populations extraterrestres en moins…..
C.LB
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