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The Beatles – eight days a week (sur Ciné + Club)

Sortie  le  22/06/2021  

De Ron Howard avec Paul McCartney, Ringo Starr, John Lennon, George Harrison et plein d’autres intervenants..… (sur Ciné + Club les 22, 25, 26 et 29/06)


Jeudi 15 septembre à 20h, à l’occasion d’une séance unique au cinéma diffusé dans le monde entier, les spectateurs pourront se replonger dans les années 60 aux côtés du groupe légendaire à travers une expérience cinématographique inédite en exclusivité dans plus de 100 salles partout en France.
Avec des images rares et exclusives, The Beatles : Eight Days A Week - The Touring Years retrace les premières années de la carrière des Beatles de 1962 à 1966, marquées par les tournées incessantes à travers le monde. Des centaines de dates, des milliers de fans, des heures de concerts ont permis aux Beatles d’entrer dans la légende, mais aussi d’apprendre à se connaître, à se chercher, à se renouveler et à écrire ensemble toujours plus de chansons mythiques. Du Cavern Club de Liverpool à leur dernier concert au Candlestick Park de San Francisco, découvrez les Beatles comme vous ne les avez jamais vus et jamais entendus, à travers des enregistrements live et archives inédites.
Et spécialement pour cette soirée du 15/09 au cinéma, les spectateurs pourront vivre sur grand écran plus de 30 minutes inédites du concert du SHEA STADIUM de 1695 pour la première fois remasterisées !
Vous connaissez le groupe, pas leur histoire.


Vous connaissez le célèbre réalisateur Ron Howard pour ses longs métrages à succès (entre autres Splash, Cocoon, Horizons lointains, Apollo 13, La rançon, Un homme d’exception, Frost/Nixon et Da Vinci code – avec prochainement Inferno, sa suite bientôt sur les écrans ! -), vous allez aussi le découvrir pour son nouveau documentaire (le premier s’appelait Made in America, sorti en 2013), en l’occurrence ici, celui sur les Beatles. En tant que fan, (as)sûrement comme bon nombre d’entre nous, il ne s’est pas juste contenté de reprendre ce que bon nombre de ces confrères avaient fait avant lui, mais il a développé une vision assez originale de ce groupe mythique à travers une approche plus personnel, plus intimiste de chacun des membres de cette incontournable formation.
Pour se faire, il a exploité un certain nombre d’interviews autant filmés que sonores, de blagues (délurés, culottés, avec leur « art de gérer la provocation ») et, surtout, de petites phrases polémiques, blasphématoires pour certains (« on est plus célèbre que Jésus ! ») et autres anecdotes aussi bien visuelles que verbales des protagonistes concernés autour de leur propre version des faits (« c’était d’abord très simple puis c’est devenu après beaucoup plus compliqué à gérer ! » ; « on était devenu des bêtes de foire, un monstre à 4 têtes », par rapport à l’ambiance qui régnait au sein des Fab Four, pourtant très solidaire les uns des autres), grâce notamment à des extraits de documents d’époque (soit audio, soit en couleurs, soit en noir & blanc), le tout ponctué d’images d’actualité de cette période, certes « bénie des dieux » mais pour le moins trépidante, et de commentaires autant des intéressés eux-mêmes (anciens pour les 2 disparus, John Lennon et George Harrison, plus récents pour les 2 autres « survivants », Paul McCartney et Ringo Starr) que de ceux qui les ont côtoyés durant ces quelques années dites « soixante » (on retrouve le regretté George Martin, leur producteur, disparu au mois de mars dernier et dont ce film rend hommage, ainsi que Larry Kane, journaliste et animateur de radio, qui suivit les Beatles pendant leur grande tournée américaine – la première, celle de 1964 -, sans oublier des stars ayant participées de près ou de loin à l’effervescence Beatlemania, présentes lors de concerts des 4 garçons dans le vent, entre autres Whoopi Goldberg, Sigourney Weaver (présente toute jeune parmi le public lors d’un de leurs concerts U.S.), et Elvis Costello).
On découvre également dans ce documentaire, d’autres petites choses fort intéressantes autour de « ce phénomène du 20ème siècle, complètement dans leur bulle », comme leurs concerts à Hambourg « très bordéliques » ou au Cavern Club de Liverpool, la présence rassurante de leur manager Brian Epstein décédé en 1974, l’hystérie collective ambiante et constante des fans d’abord à un niveau national avant de devenir mondial partout où ils passaient, la façon dont ils travaillaient – surtout Paul et John – s’exprimant beaucoup plus en studio, lors d’enregistrement rapides et disciplinés, qu’en tournée, l’interprétation en live de John Lennon d’une reprise de Rock’n’roll Beethoven composé par Chuck Berry (le seul morceau qui ne soit pas des Beatles dans ce documentaire), leurs prestations pleines de bonne humeur dans le film A hard day’s night puis complètement « stone » dans celui intitulé Help tourné en 1965, jusqu’à leur agacement – surtout celui de John – la saturation, l’éclatement et la séparation des Beatles survenue en 1970. Bref, toute l’étendue de leurs talents sans oublier celle de leurs créations pendant plus de 2 heures passionnantes et cela dans toute sa splendeur retrouvée....

C.LB



 
 
 
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