en 
 
 
cinema

 
 

- expo : 6ème saison photographique à l’Abbaye royale de l’Epau au Mans - 3 photographes exposent (jusqu’au 4 novembre)

le  19/05/2018  



La 6e saison photographique de l'Abbaye royale de l'Epau (Sarthe) se tiendra jusqu'au 4 novembre prochain !

L'agence vous propose de découvrir sur le thème de la citoyenneté et du vivre ensemble des œuvres de 14 photographes le 27 juin prochain en présence de Clément Szczuczynski, Gérard Uféras, Frederick Lerneryd et Guy Le Querrec

-Un parcours photographique en plein air du 19 mai au 4 novembre :
*Leila Alaoui – No pasara - 24 photos pour exprimer la volonté de jeunes marocains cherchant un avenir meilleur de l'autre coté de la Méditerranée.

* Corentin Folhen – Haiti – un regard fascinant pour raconter cette ile loin des clichés après le séisme de 2010.

* Tim Franco – Metamorpolis – la métamorphose de Chongqing, une des plus importantes métropoles chinoises où comment un choc de civilisation est mis en lumière par la photographie.

* Daesung Lee – Futuristic Archeology – desertification in Mongolia – un regard sans concession sur la désertification à l'œuvre en Mongolie.

* Guy Le Querrec - Musiciens de jazz – des expressions intenses sublimées par le noir et blanc.

* Thomas Pesquet – Vues de la Terre – les plus belles photos de notre planète vue d'en haut

-Au cœur de l'Abbaye du 24 juin au 16 septembre
Gros plan danse ! :
*Frederick Lermeryd (abbatiale) – The slum ballet – le plus grand bidonville d'Afrique de l'Est sublimé par les photos de son école de ballet.

*Gérard Uféras – Bolchoï – série incroyable de force et de sobriété sur le mythique théatre russe à l'occasion de sa ré-ouverture en 2001.

-Hors les murs :
Depuis deux années, les expositions photographiques de l'Abbaye Royale de l'Epau s'échappent vers la ville et s'installent sur les grilles de l'Hôtel du Département, au cœur de la cité mancelle : du 7 avril au 31 mai Nikolaj Lund et sa série « everybody loves classical music III » ; puis du 4 juin au 9 juillet « les 24H s'affichent » ; du 9 juillet au 17 septembre c'est la Sarthe vue du ciel au travers l'œil de P. Chérel. 
En cœur de ville la gare SNCF participe à cette saison avec les regards croisés de trois photographes Dominique Breugnot, Denis Lambert, Hervé Petitbon autour des 24h du Mans.
En outre le Prieuré de Voisin offre aux regards du 23 mai au 16 septembre « Le cortège féerique » de Michel Beucher et du 9 juillet au 4 novembre des photographies aériennes de la Sarthe vue du ciel.


-Présentation des 3 photographes autour de leur propre exposition proposée à l’intérieur de l’Abbaye :
*Frederick Lermeryd (Suède) – The Slum Ballet (à travers 45 photos dont 7 autour du spectacle réalisé à la fin de l’année 2017)
« Pour ce travail, j’ai passé 2 ans dans l’immense bidonville appelé Kibéra et situé aux portes de Nairobi, capitale du Kenya. J’ai voulu montrer cette zone défavorisée – la plus grande d’Afrique - sous un autre angle, plein de cultures vivantes, émergentes, aussi diverses que variées, et notamment à travers plusieurs écoles de danse. La danse est un moyen de rêver à autre chose, d’avoir confiance en soi. L’école nationale de danse de Nairobi m’a aidé à concrétiser mon projet et 5 enfants, parmi ceux que j’ai photographié, ont pu intégrer cette prestigieuse école africaine ».

*Gérard Uféras (France) – La diagonale des rêves
« C’est un travail que j’ai pu réaliser dans 3 lieux très différents : l’Opéra de Paris, la Scala de Milan et le Bolchoï de Moscou. J’ai eu carte blanche pour concrétiser ce projet que je considère comme l’un des plus importants de ma carrière. J’avais déjà sillonné l’Europe de 1988 à 2001 où je m’étais focalisé plus sur les théâtres et le chant d’Opéra que sur la danse et les ballets, qui ont d’ailleurs donné lieu notamment à un livre sur l’Opéra de Paris. J’ai pu photographier les plus grands danseurs du moment à travers leur parcours du combattant pour le moins exigeant entre classes, répétitions et représentations. On peut voir ici des enfants pendant une classe de mimes, là ma participation à un voyage au Japon, ailleurs une mise en scène d’après la regrettée Pina Bausch, cette fois une chorégraphie de Rudolf Noureev avec échauffement avant une levée de rideau, et là le portrait de la ballerine russe Svetlana Zakharova d’origine ukrainienne, sans aucun doute la meilleure danseuse classique actuelle, lors d’une répétition de La mort du cygne. Pendant tout le temps que j’ai passé avec ces danseurs, j’ai respiré avec eux. Cette démarche passionnelle pour la danse me permet de dire que je fais partie de la photographie dite humaniste au même titre que les œuvres des célèbres Doisneau, Cartier-Bresson et Willy Ronis : pour ce dernier, j’ai été l’ami et aujourd’hui je suis son tuteur testamentaire ».

*Clément Szczuczynski (France) – Ce qui nous passe par le corps
« J’ai eu 3 mois pour réaliser ce travail. J’ai choisi 6 groupes de théâtre amateurs mais avec des metteurs en scène professionnels. J’ai assisté à leurs dernières répétitions. Il y a eu une véritable complicité avec les danseurs participants, tous différents en âge comme en style d’approche dansante. Que ce soit de l’éveil sensoriel en impro totale pendant 2 heures avec des handicapés intellectuels ou bien et surtout de la danse contemporaine (pas de classique), j’ai voulu faire partager un autre aspect visuel à travers ces 6 ateliers et toujours autour de la thématique citoyenneté ».



 
 
 
                                                      cinema - theatre - musique