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- festival Solidays : Conférence de presse avec Eddy de Pretto

le  22/06/2018  



Auteur, compositeur, interprète et de surcroît acteur français, Eddy de Pretto est devenu en l’espace de quelques mois un véritable phénomène de la chanson variété et du hip-hop hexagonal. Son 1er album est sorti en mars 2018 et le voilà déjà passant de la MJC de son quartier, Créteil, aux grandes scènes de festivals telle que celle du Printemps de Bourges en avril dernier. C’est donc tout naturel voire même évident de le retrouver pour la 20ème édition de Solidays.

1)Votre disque s’intitule Cure : une cure de quoi en fait ?
-Eddy de Pretto : De jouvence (rires) ! En réalité, la sonorité du mot me plaît, d’autant que la consonance me titillait depuis longtemps. C’est la définition de l’album et, en plus, sans aucune censure possible.

2)La démesure, c’était un peu votre rêve : avez-vous atteint cet objectif ?
-EdP : C’est plutôt un accomplissement, une avancée importante pour moi. Quoi qu’il en soit, le fait d’avoir enregistré cet album m’a fait un peu peur : c’était vraiment un truc de dingue !

3)Qu’est-ce que ça vous a fait cette soudaine médiatisation ?
-EdP : Je ne sais pas (rires). Ce n’est pas vraiment ce qui m’intéresse même si ça s’est confirmé par la suite. C’est juste un moyen de prouver que j’ai quelque chose à dire. Ce que j’aimerais, c’est m’inscrire dans la durée plus que dans le passage.

4)Cet album, ça t’a fait du bien de le réaliser ?
-EdP : Le plus de bien possible : c’est un sacré égo-trip, d’autant que les autres chantent mes chansons n’importe où et à n’importe quelle occasion dans la journée ! Elles m’ont permises de faire des rencontres, notamment avec mon public : il y a eu un échange et du feeling avec ces gens-là.

5)Vous dites « avec le risque d’avoir un égo surdimensionné » : cela vous ait déjà arrivé ?
-EdP : Non car je le mesure et le contrôle au maximum. De ce fait, je reste calme et distant avec cela. Ce qui me trouble véritablement, c’est la notoriété, d’autant que je n’ai pas changé vis-à-vis de ça. Je suis resté la même personne. En revanche, je suis contre cette hiérarchie sociale.

6)Ca ressemble à quoi le futur d’Eddy ?
-Edp : J’ai très envie d’écrire plein de choses différentes, notamment autour d’émotions comme sur cette nouvelle sensation de reconnaissance nouvelle mélangée à cette notoriété soudaine.

7)Et le cinéma, vous attire-t’il toujours ?
-EdP : Pour l’instant, je reste concentré sur la musique. On verra plus tard ce que le cinéma peut m’offrir.

8)Vous ne rentrez pas dans le moule : prenez-vous ainsi une certaine revanche sur la vie ?
-EdP : J’ai toujours voulu m’inclure, être comme tout le monde. Au final, ça me fait du bien d’avoir cette reconnaissance.

9)Dans votre album Cure, les textes de vos chansons sont plutôt très crues : est-ce normal de chanter ainsi ?
-EdP : Pour moi, c’est naturel. Certes, c’est âpre, dur, brutal et direct mais cette précision sans aucune censure, ça me plaît beaucoup.



 
 
 
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