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- BD : Bram Stoker Dracula de Georges Bess aux éditions Glénat

le  16/10/2019  



Un chef-d’œuvre gothique de 200 pages à la beauté ténébreuse.....

En 1897, le public découvre dans les pages d’un roman épistolaire écrit par Bram Stoker l’extraordinaire personnage de Dracula, être immortel qui se repaît du sang des vivants pour les transformer à leur tour en créatures maléfiques. Si Stoker n’a pas inventé la figure du vampire, il lui a malgré tout conféré sa forme moderne en faisant du comte Dracula une figure iconique et emblématique inspirant des générations d’auteurs. Et bien que le roman ne fût pas un best-seller immédiat, il connut un écho mondial à travers des adaptations cinématographiques devenues au moins aussi cultes que l’œuvre d’origine.
Pour la bande dessinée, l’immense Georges Bess s’attaque aujourd’hui à nous donner sa version du mythe tout en s’attachant à retranscrire au plus près l’âme du roman. Armé du brio graphique qu’on lui connaît, il fait le choix du noir et blanc, dans des planches à la beauté ténébreuse, pour mettre en valeur la puissance de son trait et lui conférer un souffle gothique assez inédit chez lui. Son Bram Stoker Dracula est une œuvre de virtuose qui démontre, une fois de plus, que Bess est sans conteste l’un des grands dessinateurs de la bande dessinée contemporaine.
Une version grand format de l’ouvrage sera proposée afin de profiter pleinement de la maestria graphique de l’auteur.

-L’auteur : Georges Bess se fait d'abord un nom en Scandinavie et aux États-Unis. En jouant les remplaçants de luxe auprès de tout ce que la Suède compte de dessinateurs, il se façonne, comme il le dit lui-même, une main de "mercenaire", capable dans tous les styles de surpasser ses modèles. Fort de cette technique multiforme, il collabore à la version scandinave de Mad. De 1977 à 1987 il dessine les histoires du Phantom, fameux héros masqué bataillant contre les forces du Mal. Il rentre à Paris en 1987, où il rencontre Alejandro Jodorowsky, qui lui propose rapidement d'illustrer l'histoire du Lama Blanc. Ensemble, ils signent d'autres séries majeures : Anibal 5, une version androïde, obsédé sexuel et explosif de James Bond en 1990, Juan Solo, tueur sudaméricain en 1994, récompensé par l'Alph'art du meilleur scénario au festival d'Angoulême. En 1998 il publie son premier album en solo, dont il rêvait depuis longtemps : Escondida. Suivront d'autres magnifiques albums : Bobi, Péma Ling et Lééla et Krishna, diptyque imprégné de son amour pour l'Inde. Amour qui se manifestera une nouvelle fois avec la parution de la série Le Vampire de Bénarès (Glénat) et du recueil Incredible India (Vents d'Ouest).



 
 
 
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