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- BD :Elecboy – tome 1 : naissance de Jaouen Salaûn aux éditions Dargaud

le  15/01/2021  



Une nouvelle saga de science-fiction de 64 pages écrite et dessinée de main de maître par Jaouen Salaün, qui conjugue avec bonheur un trait réaliste et un imaginaire teinté d'onirisme.

Année 2122, quelque part en Amérique du Nord désolée et hostile. Le vieux monde civilisé n’est plus qu’un lointain souvenir. Le chaos, la pauvreté, les rancœurs, la sauvagerie et la violence règnent en maîtres. Au beau milieu d’un décor de western, entre baraquements de fortune et panneaux solaires modernes, les membres d’une communauté autonome tentent de survivre. Avec une obsession et une préoccupation de tous les instants : trouver de l’eau.
Sur cette terre aride, brûlée par le soleil, que la paix et la sagesse semblent avoir déserté, le jeune Joshua vit avec son père Joseph. Il tente de trouver sa place, entre son amour pour Margot et la violence que lui fait subir Sylvio, le frère brutal de celle-ci qui appartient au clan des hauteurs et qui dirige le village d’une main de fer.
Un jour, dans cet univers d’après l’apocalypse, alors que le père de Joshua s’occupe du réseau d’approvisionnement en eau, avec les membres de son équipe, d’étranges évènements se produisent : d’inquiétantes créatures éthérées surgissent de nulle part et les attaquent. Anges ou démons exterminateurs ? Mutants ou intelligence artificielle ?

Avec ce 1er tome d’Elecboy, Jaouen Salaûn entame une épopée de science-fiction qui doit autant à Mad Max au space opera, autant à Roméo & Juliette qu’à Moebius, autant à Dune de Frank Herbert qu’à La route de Comac McCarthy, autant à Akira de Katsuhiro Otomo qu’au dessin animé de Paul Grimault, Le roi et l’oiseau. Dans le texte introductif, il raconte la genèse de ce projet, né voilà 18 ans, alors qu’il marchait sur une petite route de campagne qui évoquait pour lui une atmosphère de fin du monde. Depuis, la fin du monde n’est pas encore advenue…ce qui lui a laissé le temps de construire son projet et d’ébaucher pas à pas les décors et les designs d’Elecboy. Il met son trait léché, clinique et onirique, impressionnant à la fois de réalisme et de précision, au service d’un imaginaire foisonnant qui plonge le lecteur au cœur d’un monde étrange et fascinant, entre rêve – ou cauchemar ? – et réalité. Un monde futuriste qui évoque en nous les échos du présent, comme pour nous alerter sur les périls auxquels notre civilisation est confrontée.

Le 2ème tome paraître au mois d’octobre. Avec un peu de chance, nous aurons le temps de lire les 4 volets de cette saga avant la fin du monde…

-L'auteur : Jaouen Salaün est né le 7 mai 1979 à Ganges, dans l'Hérault. Passionné de sport, d'athlétisme notamment, il rêve un temps de devenir sportif professionnel. Il se met au dessin vers l'âge de 16 ans après avoir découvert, dans un grenier, un trésor tombé du ciel : un carton d'albums signés, entre autres, Moebius, Tanino Liberatore, Paul Gillon, Juan Giménez... Partant de zéro, il pratique le dessin comme le sport. Avec rigueur et obstination, il met au point une technique de dessin d'un réalisme académique.
Entre 1999 et 2003, il suit les cours de l'école Émile-Cohl, à Lyon. En 2003, son travail d'illustration est sélectionné au Salon international de l'illustration jeunesse de Bologne, dans la section « fiction ». De 2003 à 2006, il travaille pour plusieurs éditeurs jeunesse : Nathan, Hatier, Magnard, Rageot... En 2006, il signe son premier album, "Nova" (Soleil), écrit par Julien Blondel. Le deuxième tome paraît en 2008. Il dessine ensuite, pour Christophe Bec, un spin-off de la série Carthago (Humanoïdes associés), "Carthago Adventures". Le tome 1 paraît en 2011. En 2015, le duo attaque une nouvelle série de science-fiction, "Eternum" (Casterman), dont le tome 3 sort en 2017. Depuis 2009, Jaouen travaille également comme roughman dans la publicité, essentiellement pour l'agence Pavillon noir. Il réalise ponctuellement des couvertures de romans et de bandes dessinées. En 2021 paraissent deux albums qu'il signe seul : le tome 1 de "Elecboy" (Dargaud) et "Juste une fois" (Humanoïdes Associés).



 
 
 
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