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- Agenda des expositions 2023 à Cannes (jusqu'au 7 juin 2024)

le  27/03/2023  





Toute l’année, la Mairie de Cannes organise de nombreuses expositions gratuites ou à des tarifs attractifs. En 2023, une dizaine d’expositions qualitatives est proposée par la municipalité. Œuvres d’arts contemporains, photographies anciennes et actuelles, sculptures, ou documents d’archives, seront exposés dans sept lieux culturels de la ville : l’Espace Miramar, le Palais des Festivals et des Congrès, le musée des explorations du monde, le Suquet des Artistes, le musée du Masque de fer et du Fort Royal, les Archives municipales de Cannes et la Villa Domergue. De quoi ravir les amateurs d’art et satisfaire tous les goûts.

-Les légendes de la terrasse Martini, itinéraire d’une cannoise : Espace Miramar, 35 rue Pasteur, Cannes (jusqu’au 2 avril 2023 - Entrée libre)

Construit en 1958 à l’occasion de l’Exposition universelle de Bruxelles, le Centre international Rogier a accueilli le Martini Center à partir de 1961. Située au 29e étage de cette tour, à 107 mètres du sol, la Terrasse Martini bénéficiait d’une vue imprenable sur la capitale belge. Ses salons ont vu défiler les plus grandes figures des années 60-70. Acteurs, chanteurs, humoristes et sportifs s’y retrouvaient pour partager un verre. Pour exemple, Salvatore Adamo et Eddy Merckx y ont célébré leurs mariages, et Michèle Morgan son cinquantième anniversaire. Fermée en 1978, la plus belle vue de la ville disparait, emportant avec elle de nombreux souvenirs. Certains de ces moments nous parviennent car Monique Jadin, qui fut la directrice de ce lieu mythique pendant douze années, s’est installée à Cannes en 2002, embarquant dans ses cartons des centaines d’images, souvenirs de ces instants passés. Reliant les deux villes chères à Monique Jadin, cette exposition rassemble des photographies d’acteurs et de réalisateurs lors de leurs passages à la Terrasse Martini. Brigitte Bardot, Gérard Philipe, Sophia Loren ou encore Michel Piccoli, une partie du panthéon du cinéma se retrouve sur ces clichés, témoins d’une époque aujourd’hui révolue.

-Serigne Ibrahima Dieye - Diffraction humaine : Suquet des artistes, 7 rue Saint-Dizier, Cannes jusqu’au 23 avril - 4 euros / 2 euros (réduit)

En écho au partenariat entre les villes de Cannes et Dakar - toutes deux membres du Réseau des Villes créatives Unesco -, la Mairie de Cannes présente au Suquet des Artistes une exposition consacrée à l’artiste sénégalais Serigne Ibrahima Dieye. Jeune peintre, il compose une série de toiles grand format dont les personnages interrogent les tensions des sociétés contemporaines. Ni tout à fait humaines, ni tout à fait animales, les figures qui peuplent les œuvres de Serigne Ibrahima nous interpellent. Si, au premier regard, elles semblent faire partie de l’humanité, certains détails les en excluent pourtant. Ces êtres ont l’air d’appartenir à un entre-deux merveilleux : celui des légendes, des fables et des mythes éternels. De fait, les créatures qui évoluent dans les toiles de l’artiste peuvent s’apparenter aux sirènes grecques qui envoutent les marins trop téméraires, aux adlets qui terrorisent les Inuits dans le Grand Nord, ou encore aux chupacabras égorgeurs de troupeaux sud-américains. Des oiseaux aux reptiles, en passant par les mammifères ou les poissons, toutes les catégories du règne animal participent à ces assemblages. Les combinaisons sont multiples, disparates et toujours déconcertantes.

-Min Jung Yeon – Effluves d’un temps éphémère : Suquet des artistes, 7 rue Saint-Dizier, Cannes du 13 Mai au 3 septembre 2023 - 4 euros / 2 euros (réduit)

Min Jung-Yeon est une artiste qui s’intéresse aux questions de l’intime. Ses œuvres (dessins, peintures, installations, etc.) questionnent son héritage culturel et symbolique, elle qui est née en République de Corée et vit désormais à Toulon. Elle s’inspire à la fois de l’architecture qui l’entoure et des rituels chamanismes coréens.

-Chamanes. Dialogues avec l’invisible : Musée des explorations du monde, place de la Castre, Le Suquet, Cannes du 22 juin au 10 novembre 2023 - 6,50 euros / 3,50 euros (réduit)

Conçue pour un large public, l’exposition Chamanes. Dialogues avec l’invisible propose une immersion captivante dans l’univers mystérieux et déroutant du chamane, personnage central de nombreuses sociétés traditionnelles et présente un panorama mondial des pratiques chamaniques. Les quelque cent cinquante œuvres d’art et objets exposés, rigoureusement sélectionnés et accompagnés d’un riche contenu iconographique et audiovisuel, permettent d’évoquer les régions phares du chamanisme (Sibérie, Arctique, Amazonie, Himalaya) et des aires géographiques moins connues (Insulinde, Asie du sud-est, Australie, monde islamique), ainsi que la relation chamanique à l’environnement naturel, au domaine des esprits et aux forces invisibles. L’exposition fait la part belle à une approche sensible et intuitive du sujet. Le parcours de visite, notamment, est ponctué de plusieurs installations « expérientielles » qui contribuent à stimuler l’imaginaire du visiteur et à susciter les questionnements.

-Prisonniers en terre d’exil. L’île Sainte-Marguerite au temps de la conquête de l’Algérie, 1841-1884 : Musée du Masque de fer et du Fort Royal, île Sainte-Marguerite, Cannes du 7 juillet au 29 octobre 2023 - 6,50 euros / 3,50 euros (réduit)

À l’initiative de David Lisnard, la Mairie de Cannes a lancé en 2019 un projet d’étude et de valorisation du cimetière musulman situé sur l’île Sainte-Marguerite. Guidé par une volonté de reconnaissance historique, ce projet permettra, à terme, de sensibiliser le public à l’importance patrimoniale, mémorielle et symbolique du site et de mettre en lumière son histoire exceptionnelle. L’exposition Prisonniers en terre d’exil. L’île Sainte-Marguerite au temps de la conquête de l’Algérie, 1841-1884, présentée cet été au musée du Masque de fer et du Fort Royal s’inscrit dans ce projet durable afin d’apporter un éclairage inédit sur l’histoire franco-algérienne et le patrimoine cannois. Elle permet aux visiteurs, pour la première fois, d’appréhender le cimetière musulman de Sainte-Marguerite dans son contexte global (passé et présent), en tant que site historique, mémoriel et symbolique. L’exposition accorde une importance particulière à la qualité du propos didactique. Les œuvres et documents reflètent divers aspects de la vie quotidienne des prisonniers, tant au fort que sur l’île, à différentes époques. Les cinq salles thématiques de l’exposition sont également ponctuées par plusieurs installations artistiques et œuvres contemporaines, créées dans le cadre de deux résidences d’artistes par l’illustrateur Jacques Ferrandez et le photographe-auteur Franck Pourcel, spécialistes de l’Algérie et des cultures méditerranéennes.

-8e édition du Musée éphémère du Cinéma - Romy Schneider, l’invention de la femme moderne : Palais des Festivals et des Congrès, 1 boulevard de la Croisette, Cannes du 12 juillet au 27 août 2023 – 4,50€ / 2,50 € (réduit)

Quarante ans après sa disparition, Romy Schneider (23 septembre 1938 – 29 mai 1982) est toujours aussi aimée et populaire. Actrice européenne, avec une carrière débutée à 15 ans en Allemagne et poursuivie en France, elle est devenue une star grâce à des films qui ont marqué à jamais l’histoire du cinéma, avec Alain Cavalier, Claude Sautet, Luchino Visconti, OrsonWelles, Otto Preminger. Cette première exposition produite par la Cinémathèque française consacrée à une actrice montre comment la carrière de Romy Schneider a écrit une histoire du cinéma de son époque, celle de grands cinéastes du monde entier, qu’ils soient Français, Américains, Italiens, Allemands, Autrichiens. Sa quête d’absolu a sans doute contribué à son génie et à sa grâce. Cette exposition est donc l’occasion de lui redonner la parole. Tenter de la faire revivre à travers ses rôles bien sûr mais aussi ses textes, ses interviews, son journal, grâce au « making-off » des tournages où on la découvre vibrante toujours et si gaie, pleinement heureuse de faire son métier. Avec une vie si romanesque, des ruptures si marquées, des rencontres si déterminantes, c’est au public, à travers cette exposition, de comprendre de quelle manière elle est devenue cette icône, cette femme moderne qui, quarante ans après sa mort, fait toujours autant battre les cœurs et dont l’image, elle, n’a pas pris une ride.

-Les collections de la Villa Domergue : Villa Domergue, 15 avenue Fiesole, Cannes du 14 juillet au 18 septembre 2023 - 6,50 euros / 3,50 euros (réduit)

Les artistes Jean Gabriel et Odette Domergue ont animé la vie artistique cannoise du XXe siècle. Dessinateur de la première affiche du festival de Cannes en 1939, le peintre a eu, toute sa vie, un lien fort avec la ville de Cannes. De son côté, Odette est une sculpteuse de talent qui a reçu le prix Arduin (qui récompense les meilleurs étudiants de l’école des beaux-arts) et le prix Gallimard Joubert pour ses masques de bronze. À leur mort ils ont légué la Villa Domergue - inscrite avec ses jardins à l’inventaire des monuments historiques - et son contenu à la municipalité. L’exposition présentée cet été rend hommage au couple et présente leur travail au grand public.

-Jean Philippe Roubaud – A l’ombre de la lumière : Suquet des artistes, 7 rue Saint-Dizier, Cannes du 24 septembre 2023 au 11 février 2024 - 4 euros / 2 euros (réduit)

Né en 1973 à Cannes, Jean Philippe Roubaud vit et travaille au Cannet. Diplômé de la Villa Arson en 1997, l’artiste interroge avec son œuvre la place du dessin dans l’art. S’éloignant des supports attendus de celui-ci, il utilise la céramique pour offrir un nouveau regard sur le dessin. Ce matériau lui permet de faire appel à notre mémoire collective. Ainsi il fait remonter les souvenirs des dessins qui nous entouraient, désormais effacés de nos esprits par l’habitude. L’exposition, conçue spécifiquement pour le Suquet des Artistes - ancienne morgue transformée dès 2016 en lieu de culture par David Lisnard -, propose un voyage qui part de la révélation de l’histoire du dessin. Pour la première fois, les salles voutées seront entièrement dessinées par l’artiste.

-Cannes vue par les frères Séeberger - Photographies, années 1930 : Archives municipales de Cannes, Espace Calmette, 18 rue du docteur Calmette, Cannes du 16 octobre 2023 au 7 juin 2024 - Entrée libre

Photographes de mode, les frères Jean et Albert Séeberger, héritiers de la première génération du nom, débutent leur apprentissage dans les années 1930 au sein d’un atelier familial prospère installé à Paris. Tout comme leurs aînés, les frères Jules, Louis (père de Jean et d’Albert) et Henri, ils réalisent des reportages de commandes pour des magazines de mode : Vogue, Vu, Femina, La Mode Pratique, Harper’s Bazaar, New York Herald Tribune, etc., dans des lieux de villégiatures prisés par les personnalités les plus en vue. Ils orientent ainsi leurs regards vers des sujets pittoresques, mondains et touristiques pour offrir aux lecteurs et lectrices des magazines une image rêvée de la France mondaine. Au cours de la décennie 1930, Jean et Albert Séeberger, assistants photographes de l’entreprise familiale, se rendent chaque année à Cannes pour photographier les célébrités. Équipés d’un Rolleiflex, appareil photographique léger et compact dont l’usage se répand, les frères Séeberger saisissent sur le vif des instantanés de vie, ceux d’une jeunesse souriante, adepte d’un nouveau type de loisirs tournés vers la plage et la mer : scènes de jeux sur la plage, de baignades et de plongeons, de ski nautique, de jeunes vacanciers installés en terrasse en bord de mer, avec pour toile de fonds de somptueux yachts amarrés au port, des voiliers en navigation, des hôtels luxueux et la mythique Croisette. Leurs reportages photographiques témoignent d’une mutation dans la vocation d’accueil de la cité cannoise au tournant des années 1930. Cette exposition présente une trentaine de photographies tirées du fonds photographique Séeberger conservé au département des Ressources documentaires du Centre des monuments nationaux à Paris, partagé entre le pôle Images et le pôle Bibliothèques-Documentation. Elle est enrichie de documents issus des fonds d’archives municipales et d’archives privées (revues, brochures, photographies, etc.).



 
 
 
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