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Jurassic World 2 : fallen kingdom (sur Canal + Grand Ecran)

Sortie  le  31/01/2023  

De Juan Antonio Bayona avec Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Jeff Goldblum, Toby Jones, James Comwell, BD Wong, Ted Levine, Justice Smith, Geraldine Chaplin, Daniella Pineda, Isabella Sermon et Rafe Spall (sur Canal + Grand Ecran les 31/01 et 01/02)


Cela fait maintenant trois ans que les dinosaures se sont échappés de leurs enclos et ont détruit le parc à thème et complexe de luxe Jurassic World. Isla Nublar a été abandonnée par les humains alors que les dinosaures survivants sont livrés à eux-mêmes dans la jungle. Lorsque le volcan inactif de l'île commence à rugir, Owen et Claire s’organisent pour sauver les dinosaures restants de l’extinction. Owen se fait un devoir de retrouver Blue, son principal raptor qui a disparu dans la nature, alors que Claire, qui a maintenant un véritable respect pour ces créatures, s’en fait une mission. Arrivant sur l'île instable alors que la lave commence à pleuvoir, leur expédition découvre une conspiration qui pourrait ramener toute notre planète à un ordre périlleux jamais vu depuis la préhistoire.

C’est une franchise qui sait parfaitement bien se renouveler sans, pour autant, jamais donner l’impression de nous resservir à chaque fois les mêmes ingrédients qu’auparavant ! Certes, les animaux préhistoriques sont toujours bel et bien là - et pour certains plus destructeurs que jamais (d’ailleurs, que serait ce film sans eux ? : quoi qu’il en soit, vous le découvrez par vous-même bien assez vite !), mais ils « évoluent » soient en bien soient en mal – à l’écran, ça commence au début par les plus dociles pour continuer par la suite et finir en apothéose avec les plus féroces ! -, tout comme les humains puisque quelques vieilles connaissances, rencontrées dans les épisodes précédents, sont devenues de plus en plus avides d’argent (d’anciens gentils, âpres à la curée, ont changé face à l’appât des gains substantiels qu’il y a à empocher avec l’exploitation et le trafique de ces grosses bébêtes !).
D’où ce 2ème volet de Jurassic World – et le 5ème de la grande saga Jurassix Park – qui décide de faire revenir, et cela malgré eux, quelques spécimens sur le continent – un peu comme à San Diego dans Le monde perdu – afin de les vendre aux plus offrants lors d’une vente aux enchères d’un nouveau genre. 11 espèces ont pu ainsi être sauvées du réveil d’un volcan et de l’explosion de leur île déjà fortement ravagée (voir la mésaventure de l’épisode sorti en 2015) au large du Costa Rica, grâce aux bons soins et aux loyaux services des mêmes protagonistes qu’antérieurement – notamment le beau dompteur et copain de raptors (Chris Pratt, toujours fidèle au poste et le courage en bandoulière !) et la directrice d’un ONG qui s’intéresse au sort de ces dinosaures en « voie d’extinction » (Bryce Dallas Howard, déjà aperçue entre autres dans le 1er Jurassic World, Gold et Peter & Elliott le dragon, le bon conse(nsuel)il cliché, du type « fais attention à toi ! » en toute circonstance, et trop minaudante pour être complètement crédible !) pour leur sauvetage actuel. Si les fameux Jeff Goldblum et BD Wong font ici d’assez courtes apparitions, Isabella Sermon, Rafe Spall, Daniella Pineda, James Comwell, Tobey Jones, Ted Levine et Justice Smith (oui, le fils de Will cette fois en analyste informatique trouillard !) quant à eux révèlent leur vrai nature – intrépide ou non -, leur force – ou pas - de caractère, et leur réelle intention envers autrui.
Malgré un message écologique un tant soit peu appuyé (l’image du brachiosaure abandonné sur un quai enfumé de cendres), et la traditionnelle, voire l’éternelle pour ne pas dire l’incontournable course-poursuite avec toute une smala d’espèces préhistoriques du plus petit au plus grand (aux trousses de nos fameux héros en fuite), on se laisse néanmoins encore une fois prendre par cette suite aux folles péripéties, celles effrayantes que vont vivre et surtout endurer tout ce beau monde en milieu hostile, entre lave incandescente (dans les mêmes circonstances qu’à Hawaï en ce moment !) et nouveau prototype de prédateur (« l’arme idéale » dixit son créateur), sans la moindre perte de rythme ni aucun manque de scènes d’action et encore moins la plus petite baisse de régime au niveau des effets spéciaux à base d’animatronique, plus étonnants les uns que les autres.
Merci donc au réalisateur espagnol Juan Antonio Bayona (L’orphelinat ; The impossible ; Quelques minutes après minuit) qui n’a pas mégoté sur les situations particulièrement incroyables pour nous en mettre plein la vue d’une manière plutôt efficace....

C.LB



 
 
 
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