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Mamma Mia : here we go again

Sortie  le  25/07/2018  

De Ol Parker avec Christine Baranski, Pierce Brosnan, Dominic Cooper, Lily James, Colin Firth, Andy Garcia, Amanda Seyfried, Meryl Streep, Jeremy Irvine, Alexa Davies, Josh Dylan, Jessica Keenan Wynn, Cher, Julia Walters, Hugh Skinner et Stellan Skarsgard


Sur l’île paradisiaque de Kalokairi, Sophie, qui rencontre divers soucis dans l’ouverture de son hôtel, va trouver du réconfort auprès des amies de sa mère Donna qui vont lui conseiller de prendre exemple sur le parcours de cette dernière.

Que ceux qui n’aiment « décidément » pas le groupe ABBA évite d’aller voir en salles la suite du fameux musical américano-britannico-allemand sorti en 2008, et passe leur chemin ! En effet, il serait vraiment dommage de gâcher le plaisir des autres, de tous ceux qui ont déjà apprécié à sa juste valeur – normal non ? - l’adaptation qui en a été faite au cinéma de la célèbre comédie musicale du même nom. Car, non contant d’avoir remporté un certain succès voire même un succès certain lors de sa sortie sur les écrans, il se pourrait bien que ce 2ème volet remporte encore plus de suffrages que le 1er et pour plusieurs bonnes ou, du moins, d’excellentes raisons.
Il est indéniable que le rythme soutenu et plein de peps, la présence des chansons dont la plupart sont hyperconnues (des tubes réorchestrés pour l’occasion, sans oublier 2 nouveaux morceaux écrits tout spécialement pour le film – à vous de les découvrir ! - par Benny Andersson et Björn Ulvaeus, les 2 compositeurs, fondateurs et membres du groupe ABBA qui d’ailleurs, en tant que producteurs du film avec en plus l’acteur Tom Hanks, se sont amusés à apparaître furtivement, en mode « caméo » ici et là: à vous maintenant de les reconnaître !), le choix du casting (pour la majorité les mêmes que précédemment, plus quelques nouvelles têtes – et non des moindres parfois telle que Cher ! -), les costumes chatoyants dont plusieurs estampillés « vintage » (tenues d’époque de rigueur en prime pour certains hits d’antan !), le décor toujours aussi idyllique (une petite île grecque tournée en Croatie !), et la fantaisie ambiante qui règne pendant quasiment 2 heures, y sont pour beaucoup.
Impossible de ne pas (pouvoir) résister plus de longtemps à l’écoute comme à la vue de ces vedettes chantantes (on dirait un film « choral » et pour cause !), bel et bien présentes pour se vouloir se lâcher un peu (Pierce Brosnan en tête) et même se dérider légèrement (Colin Firth s’y engage promptement, ainsi qu’Andy Garcia – fraîchement débarqué en tant que directeur d’hôtel aussi laconique que mystérieux - et cela bien malgré lui) ! Impensable également de ne pas essayer de connaître enfin la véritable identité du vrai père de notre jeune héroïne, malgré ces multiples flash-back sur l’origine même de leur rencontre avec sa mère Donna (c’est au tour de l’éblouissante, que dis-je, de l’époustouflante Lily James – vue notamment dans Broken, La colère des titans, Cendrillon, Baby driver, et Les heures sombres - de la représenter dignement jeune, d’autant que cette fois, Meryl Streep est moins à l’image pour une simple et « bonne » raison !).
Ces papas potentiels sont interprétés par une jeune génération qui ne démérite pas de leurs aînés, loin de là : Jeremy Irvine (Cheval de guerre), Josh Dylan (Alliés) et Hugh Skinner (Kill your friends). Si votre curiosité est insatiable, la bande annonce vous permettra de mettre un visage – un nom et un prénom – sur chacun d’eux ! Concernant les 2 amies de collège de Donna, elles apparaissent tour à tour drôles et piquantes sous les traits « rajeunis » de Jessica Keenan Wynn (Beautiful, une comédie musicale jouée à Broadway) et d’Alexa Davies (Le Monde de Nathan). Quant à la prestation « capricieuse » de Cher, elle est tout simplement mémorable et cela à plus d’un titre...musical !
Bref, il semblerait que le changement de réalisateur y soit aussi pour quelque chose – l’anglais Ol Parker, responsable entre autres des scénarios d’Indian Palace 1 & 2 -, sachant parfaitement lié les situations et autres « connexions » entre elles, tout en réussissant à faire prendre la mayonnaise d’une époque présente à l’autre passée, grâce à un montage autant inspiré qu’enlevé, et des fondus enchaînés aussi astucieux qu’originaux. En résumé, un « cycle de la vie » à la fois amoureux et maternel qui pourrait bien engendrer quelques possibles suites à venir (mais dans plus de 10 ans alors !)....

C.LB



 
 
 
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