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Toy story 4

Sortie  le  26/06/2019  

De Josh Cooley avec les voix françaises de Jean-Philippe Puymartin, Richard Darbois, Ariane Aggiage, Marc Arnaud, Barbara Tissier, Audrey Fleurot, Angèle, Jamel Debbouze et Franck Gastambide


Woody a toujours su quelle était sa place dans le monde et privilégié la joie aussi bien le bien-être de ses jeunes propriétaires – Andy puis désormais Bonnie – et de ses compagnons, n’hésitant pas à prendre tous les risques pour eux, aussi inconsidérés soient-ils. L’arrivée de Forky, une création-fétiche et nouveau jouet qui ne veut pas en être un dans la chambre de la petite Bonnie, met toute la petite bande en émoi. C’est le début d’une grande aventure et d’un extraordinaire voyage pour Woody et ses amis. Le cowboy va découvrir à quel point le monde peut être vaste pour un jouet…

On attendait avec beaucoup d’impatience le retour des adorables jouets de la saga Toy story et on peut dire que c’est (encore une fois) une réussite. Pensez donc, 19 ans depuis le volet n°3 et voilà que revient cette production tout en images de synthèse d’un style et d’un réalisme incroyablement probant pour ne pas dire « magique » ou féérique ! Les retrouvailles se sont fait longues certes, voire un peu trop même, mais elles en valaient vraiment la peine malgré ce « petit » détour de presque 20 ans ! Oui, ils sont tous là et même avec des nouvelles « créatures », certaines assez improbables et atypiques (Fourchette) ou bien fantasques (Duke Caboon ; un cascadeur québécois) et d’autres avec de plus ou moins bonnes intentions (le drôle de duo Ducky & Bunny, un titi bagarreur et son compère lapin déjanté en guise de lots de fête foraine, et surtout celles plutôt inquiétantes vivant dans un vieux magasin d’antiquités dont la principale, Gabby Gabby, une poupée parlante, suivie d’une bande de marionnettes de ventriloque muettes assez terrifiantes).
Bref, tout ce beau monde est au rendez-vous de situations souvent très périlleuses, d’aventures encore plus palpitantes et de rencontres toujours plus dingues. L’émotion n’est pas en reste non plus, bien au contraire et même garantie, d’autant que le cowboy Woody, dont la priorité a toujours été d’assumer et de gérer les situations même exténuantes tout en prenant soin de ses « propriétaires », va tomber sur une vieille connaissance qui a drôlement changé, La Bergère (absente de Toy Story 3 et pour cause : ne manquez surtout pas le début !)), et se rendre compte que les sentiments amoureux peuvent exister malgré tout. Il est également question de nouvelle mission (un road trip inattendu), de loyauté (on ne laisse pas tomber un jouet), de prise de conscience morale (suis-je un jouet, un objet bricolé ou un déchet ?) et d’interrogations psychologiques (suis-je un jouet perdu ? ; quel est mon but ?).
On doit ce « nouveau » petit prodige de l’animation au réalisateur Josh Cooley (le court métrage « Premier rendez-vous ? ») qui a su parfaitement nous toucher encore une fois là où tout être sensible se doit d’être ému, du moins, attendri par tant de nuances, de force et de sensibilité développées. Il est certain que Toy story, qui a marqué un tournant dans l’histoire du cinéma dès 1995, va briller d’un succès certain cette année et sûrement remporter tous les suffrages, que ce soient ceux des spectateurs du monde entier que ceux des attributions de récompenses bien méritées : en effet, le 2 a déjà reçu le Golden Globe du meilleur film comique ou musical, ainsi que le Grammy de la meilleure chanson écrite pour le cinéma, la télévision ou tout autre média visuel (Randy Newman /« When she loved me »), et le 3 a obtenu les Oscars du meilleur long métrage d’animation et de la meilleure chanson originale écrite pour le cinéma (Randy Newman /« We belong together »), ainsi qu’un Golden Globe et un BAFTA Award dans la catégorie meilleur film d’animation....

C.LB



 
 
 
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