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Good boys

Sortie  le  21/08/2019  

De Lee Eisenberg et Gene Stupnitsky avec Jacob Tremblay, Keith L.Williams, Josh Caras, Brady Noon, Molly Gordon et Millie Davis


Après avoir été invités à leur première fête, Max, 12 ans, panique complètement parce qu’il ne sait pas comment embrasser. A la recherche de conseils, Max et ses meilleurs amis Thor et Lucas décident d’utiliser le drone du père de Max – auquel il n’a évidemment pas le droit de toucher – pour espionner un couple qui s’embrasse à côté.
Mais tout prend une très mauvaise tournure quand le drone se fait détruire. Désespérés de devoir le remplacer avant le retour du père de Max, les garçons sèchent les cours et se lancent dans une véritable odyssée rythmée de mauvaises décisions, allant du vol accidentel de drogues, à une partie de paintball au milieu d’une fratrie universitaire, tout en tentant d’échapper à la police et à de terrifiantes adolescentes.


Quand on sait que les producteurs sont ceux de Superbad, Pineapple Express et Sausage Party, et que l’un d’entre eux n’est autre que l’acteur et réalisateur Seth Rogen (Nos pires voisins 1 & 2 ; Steve Jobs ; C’est la fin ; L’interview qui tue ; et dernièrement Séduis-moi si tu peux), on peut s’attendre à tout, même à du grand n’importe quoi ou, du moins, au plus transgressif, déjanté et trash des films qui soit, notamment pour nous l’avoir prouvé précédemment et à maintes reprises à travers sa filmographie assez conséquente. C’est bien simple, il a – et s’est - investi dans une sorte de remake de Supergrave, comédie qui mettait à « dure épreuve » 2 amis universitaires devant affronter leur destin à un moment « crucial » de leur existence, mais cette fois dans une version gamins, pardon, préados.
Il est toujours question d’amitié mais ici à travers 3 copains de 6ème d’une douzaine d’années (le gentil craquant interprété par Jacob Tremblay - vu entre autres dans Room, The predator et Ma vie avec John F. Donovan -, le démerdard jovial et le gros afro-américain), d’une soirée « fatidique » autour de leur toute première fois – le fameux 1er baiser - et non de leur 1ère nuit (non mais, quand même, faut pas pousser !), et de leur niveau d’excitation comme de frayeur face à tout ce qu’ils doivent entreprendre – et essayer de comprendre - pour être (en)fin près au bon moment. Il est donc autant question de « sexe » que de « drogue », de bière que d’objets plus ou moins éclectiques et « hétéroclites », bref, de choses et autres à ne pas forcément mettre entre n’importe quelle main – surtout les leurs et encore moins devant leurs yeux !
Et c’est parti pour 1h30 de 400 coups format gosses, de drôles de réactions comme de décisions (im)prévisibles, de dialogues certes bavards, pour certains même imbitables mais aux sacrées bonnes réparties, d’humour insubordinateur et de dialogues branchés kids du genre « cool », trop « badass », « wesh » et faire « ken » sans oublier quelques jurons qui vont avec, le tout dans un rythme infernal, la petite moue la plus sérieuse au monde en prime et un esprit (im)mâture pour le moins improbable chez des enfants de cet âge-là en plus. Voilà de quoi plaire (as)surement à tout jeune qui se respecte, même sans être forcément toujours hilarant ou bien alors fort irrévérencieux, long métrage américain politiquement correct oblige et de circonstance à tous les coups !

C.LB



 
 
 
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