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Les Incognitos

Sortie  le  25/12/2019  

De Troy Quane et Nick Bruno avec les voix originales de Will Smith, Tom Holland, Rashida Jones, Ben Mendelsohn, Reba McEntire, Rachel Brosnahan, DJ Khaled et Karen Gillan


Alors qu’une mission tourne mal, Walter et Lance vont devoir unir leurs forces. Si ce duo excentrique ne parvient pas à s’entraider, le monde est en danger !
Le super espion Lance Sterling et le scientifique Walter Beckett ont des personnalités radicalement opposées. Lance est relax, cool et il a du style. Walter est ... tout l’inverse. Certes, il n’est pas très à l’aise en société, mais son intelligence et son génie créatif lui permettent d’imaginer les gadgets impressionnants que Lance utilise sur le terrain.


Incognito : discrètement, secrètement, sans être vu ni reconnu. Bref, le principe même de tout bon espion qui se respecte, d’autant plus si celui-ci est « le meilleur du monde », prêt à sauver la planète de n’importe quelle menace potentielle ! Néanmoins, c’est un drôle de nom donné à des personnages diamétralement opposés qui évoluent dans cette comédie d’action réalisée tout en animation. Quoi qu’il en soit, ils vont devoir accepter et unir leurs « différences », aussi bien du côté caractère que de celui physique (et pour cause !) - l’un téméraire et décontracté mais prétentieux, imbu de sa personne er qui se la joue constamment, l’autre fluet et bizarre mais futé et ingénieux – afin de combattre « main de fer », un redoutable adversaire qui a fait d’ailleurs « main » basse sur un engin militaire high-tech diaboliquement efficace.
Dans cette nouvelle production des studios Blue Sky (notamment Robots, les sagas Age de glace et Rio), on est plus proche d’une parodie à la James Bond (entre autres à travers la scène d’essais de nouveaux gadgets), un peu dans l’esprit de ces longs métrages caricaturaux du style Austin Powers, Johnny English, OSS 117 et Spy, avec une petite touche de « 2.0. » autour des motivations du jeune et brillant inventeur à la recherche d’un moyen pour « fédérer les gens entre eux » et d’une « solution plus humaine pour vaincre le mal ».
Aussi invraisemblable que puisse paraître ce scénario, à la fois loufoque et azimuté, il n’en est pas moins rythmé (pas une seconde de répit en 1h35 de pellicules !), dynamique (pas mal de poursuites trépidantes voire même un peu folles à la clé !), dépaysant (ça voyage entre le Japon, Washington et une île au Nord de l’Europe, basse de repère du méchant), ainsi que comique (pas mal d’allusions humoristiques au fait de « voler en solo » ou alors de « s’envolailler » et cela dans tous les sens de ce terme inventé justement pour l’occasion).
En ce qui concerne la mise en scène, elle est l’œuvre de 2 spécialités en la matière « animée », Troy Quane et Nick Bruno, le premier storyboardeur sur des films tels que Ferdinand, Hôtel Transylvanie et L’âge de glace : les lois de l’univers, et le second superviseur d’animation sur Snoopy et les peanuts – le film et L’âge de glace : la dérive des continents, puis animateur senior sur Rio et L’âge de glace : le temps des dinosaures, ainsi qu’animateur sur L’âge de glace : les lois de l’univers, Rio 2, Epic : la bataille du royaume secret et L’âge de glace 2. S’il y a en plus la présence de l’artiste, auteur et producteur Mark Ronson (lauréat d’un Oscar et d’un Golden Globe pour l’une des chansons de A star is born, et de 7 Grammy Awards dont plusieurs pour l’un des albums d’Amy Winehouse et de Bruno Mars) sur la BO, alors, ce long métrage à l’âme de disimulation dite « transformiste » devrait réjouir, tout le monde, petits et grands...

C.LB



 
 
 
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