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Nous, les chiens

Sortie  le  24/06/2020  

De Sung-yoon Oh et Lee Choonbaek avec les voix d’acteurs et actrices français


Le chien est le meilleur ami de l'homme. Affectueux, fidèle… mais lorsqu'il vieillit ou se comporte mal, il est abandonné comme un mouchoir souillé. Et lorsqu'il se retrouve seul face à la nature, son instinct animal reprend le dessus. L'esprit de meute également. Solidaire, déterminée, notre petite bande de chiens errants va peu à peu réapprendre à se débrouiller seule. Et découvrir la liberté.

Un film d’animation asiatique qui sort du fantastique ou des mangas, ça change un peu des habitudes ! Raison de plus pour voir cette production sud-coréenne qui fait la part belle à nos chers compagnons les chiens mais cette fois laissés-pour-contre en pleine nature, le tout sur fond d’un brin de morale (selon les situations vécues), d’une pincée d’écologie (ode à la nature environnante et surtout pas d’OGM dans leur nourriture !), d’une légère touche de sentiments (séquences « émotions » en prime et bien de circonstance forcément !) et d’une pointe de drame (les méchants ici sont des humains et notamment un chasseur de chiens) qui vire à un moment au soupçon de tragédie (le sens du sacrifice et la mort de quelques-uns d’entre eux).
Nous avons à faire ici à 8 races canines différentes, à 8 personnalités particulièrement affichées, à 8 caractères bien trempés, très représentatifs d’ailleurs de nos propres comportements, expressions et réactions, au point d’adopter la position assisse et même de se battre comme des lutteurs aguerris. Bref, bien plus proche de nous qu’il n’y paraît aux premiers abords ! Que cela ne tienne, ils vont devoir chacun survivre par lui-même devenant ainsi son propre maître, et fuir afin d’éviter d’être capturé par des hommes prêts à tout pour s’emparer de ces adorables créatures à quatre pattes (re)devenus vagabonds voire « sauvages ».
D’où des scènes d’action à profusion, de poursuites à répétition, d’épreuves à surmonter, d’entraide et d’amitié à souligner comme il se doit, bref, des actes de bravoure et d’héroïsme mais aussi d’imprudence dignes d’être portés à l’écran. L’union fera leur force – protéger coûte que coûte leur « nouveau » foyer afin de vivre ensemble tout en essayant de survivre par leurs propres moyens - jusqu’à ce qu’ils trouvent enfin leur place en ce bas monde, un coin on ne peut plus bucolique où personne ne viendra les chercher, du moins on l’espère.
Rajoutez un peu de politique (la représentation de la frontière actuelle entre les 2 Corées) par-ci, un peu de La belle et le clochard (version revue et corrigée de ce Disney en format réaliste) par-là, et vous obtenez ce long-métrage qui dénote pour beaucoup de celles vues habituellement au cinéma : en résumé, une curiosité habilement mise en valeur, plutôt éloignée des clichés cinématographiques proposés pour toute la famille et envoyés depuis l’autre côté de l’Atlantique....

C.LB



 
 
 
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