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Baby boss 2 : une affaire de famille
Sortie
le 18/08/2021
De Tom McGrath avec les voix d’Alec Baldwin, James Marsden, Amy Sedaris…
Tim Templeton et son petit frère Ted, le fameux Baby Boss, sont devenus adultes, ils vivent chacun de leur côté, Tim est devenu un père de famille rangé et Ted est à la tête d’un important fond spéculatif. Mais l’arrivée d’un nouveau Baby Boss, avec une toute nouvelle approche et une stratégie innovante, est sur le point de rassembler les frères ennemis…et inspirer un nouveau modèle dans les affaires familiales. Tim et sa femme Carole vivent en banlieue où il s’occupe du foyer pendant qu’elle fait bouillir la marmite. Ils ont deux enfants : Tabitha, une petite fille de 7 ans à l’intelligence remarquable et Tina, leur adorable nouveau-née. Tabitha, première de sa classe dans une école pour surdoués, adule son oncle Ted et rêve de marcher sur ses pas, ce qui inquiète beaucoup Tim qui craint qu’elle ne passe à côté de son enfance à force de travailler si dur. Mais il va découvrir que Tina n’est autre qu’un espion à la solde de Baby Corp. Infiltrée, elle enquête sur l’école de Tabitha, et plus spécialement sur son fondateur, le mystérieux Docteur Edwin Armstrong. Une découverte qui va réunir les deux frères d’une manière très surprenante et les forcer à ré évaluer la définition de la famille et de ses vraies valeurs.
« Baby bosse » toujours autant, carbure et cogite « 2 » fois plus que le premier volet et ce n’est pas peu dire lorsqu’on le voir à l’écran ! Du mouvement, de l’action et de l’imagination à revendre pendant 1h45 sans presque aucun répit : c’est bien simple, pas une séquence en perte de vitesse ou un passage plus mou que les autres. Il y a bien sûr ici et là quelques scènes incontournables, telle qu’une partie musicale façon Broadway très créative (un peu d’ailleurs dans l’esprit de Soul de chez Disney), qui apportent cette légère respiration émotionnelle comme toute production américaine qui se respecte, mais cela n’enlève en rien une quelque conque baisse de régime à ce long métrage d’animation sur-vitaminé. On aura beau constater que nos amis - disons plutôt frères-ennemis -, qu’ils aient grandi ou bien alors rapetissé (grâce à un biberon qui les transforme à nouveau pour l’un en enfant et pour l’autre en bébé), ne changent pas beaucoup dans leurs rapports compliqués pour ne pas dire conflictuels, ils vont devoir une fois encore se rapprocher et s’associer en reconstituant l’équipée initiale (plus une très jeune recrue de choix) pour une nouvelle mission, « sauver l’entreprise » autour d’une école de performance et de compétition aux principes peu orthodoxes, et surtout d’un « très méchant » directeur aux pratiques peu disposées au bon développement et épanouissement de ces chérubins, tout en donnant une bonne leçon à leurs parents, transformés en horde de « zombies » à la fois dociles et serviles. Vous l’aurez vite compris, on reprend les mêmes ingrédients que le précédent épisode à succès avec certains nouveaux personnages particulièrement truculents (entre autres les bébés un chouïa « dérangés »), on les secoue légèrement plus tout en y ajoutant une bonne dose d’expressions fort soulignées et quelque peu maniérées sur les bords (il faut voir le big « boss » devenu un adulte), et on obtient une suite dans l’esprit de Retour vers le futur 2 version "générationnelement" baby, pardon, adorablement sweet, notamment entre une fille ado qui grandit un peu trop vite au goût de son père alors que ce dernier est redevenu un enfant du même âge, histoire d’essayer de la rassurer pour qu’il « soit fier d’elle ». On a une seule enfance, alors autant qu’elle se déroule sous les meilleurs auspices possibles et dans les meilleures conditions qui soient, n’est-ce pas !
C.LB
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