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Bond 25 – Mourir peut attendre (sur Canal + Décalé)

Sortie  le  24/04/2022  

De Cary Joji Fukunaga avec Daniel Craig, Rami Malek, Léa Seydoux, Ana de Armas, Ralph Fiennes, Christoph Waltz, Jeffrey Wright, Lashana Lynch, Naomie Harris et Ben Whishaw (sur Canal + Décalé les 24, 27 et 29/04 + 02, 05, 08, 10 et 18/05)


James Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d'un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…

Pas de vacances pour James Bond, lui qui pensait enfin pouvoir se la couler douce pendant sa retraite tellement méritée depuis toutes ces années ! Après 25 « épisodes » (en réalité 26 mais on ne compte pas celui avec Sean Connery, intitulé Jamais plus jamais, sorti en 1983 et pas produit par EON !) de bons et loyaux services rendus à sa gracieuse majesté, le voilà qui rempile quand même, fidèle au poste, sans que cela semble vouloir le desservir d’aucune manière, bien au contraire. Toujours plus téméraire, plus intrépide, plus fougueux et plus chanceux également, il ne s’en sort pas trop mal à chaque fois, fort heureusement pour nous, spectateur assidu !
Donc, Daniel Craig « revient dans la partie » pour sa 5ème apparition à l’écran – et en tant que coproducteur de cette nouvelle aventure, par-dessus le marché ! -, dans la peau de l’agent 007 – bien qu’il ait perdu ici son matricule au profit d’une jeune femme, interprétée par la jamaïcaine Lashana Lynch (vue dans Captain Marvel) -, le temps de nous prouver que son sens de l’honneur (et de l’humour), du devoir bien fait et du sacrifice aussi, n’est pas un vain mot. Toujours pas émoussé, près à faire crisser les pneux de sa voiture – il a ressorti pour l’occasion sa fameuse Aston Martin DB5 mais électrique, l’une de ses préférées – et à s’en jeter un derrière la cravate – il a la chance d’avoir un bouteille et un verre à portée de main dans pas mal de lieux du film -, il continue à enquiller les scènes à un rythme d’enfer, entre celles d’action mouvementées, de poursuites échevelées et de combats tendus, comme si de rien n’était.
Toujours entouré de sa « garde dite rapprochée » - et pas forcément si « royale » que cela ! -, sous les traits de Léa Seydoux (toujours pleine de secrets), Ralph Fiennes (toujours à la tête du M16 et d’un laboratoire non autorisé), Christoph Waltz (toujours « présent » même emprisonné), Ben Whishaw (toujours avec ses ordinateurs ultra-perfectionnés) et Jeffrey Wright (lui n’a pas changé, toujours rieur et bon copain comme cochon), il doit affronter un méchant terroriste (joué par Rami Malek, oscarisé pour sa prestation dans Bohemian rhapsody), assoiffé de vengeance et à la hauteur de ses ambitions, celle d’avoir une arme destructrice massivement redoutable sous forme d’un élevage de nanorobots particulièrement mortels.
Il va s’en dire que la réalisation de Cary Joji Fukunaga (Jane Eyre ; Beasts of no nation ; la série télé True detective) est très soutenue pendant 2h43 sans temps mort (bien que de ce côté-là, il y aurait un peu à redire question permis de tuer façon jeux vidéo !), saupoudrée de bons mots, de superbes gadgets high-tech et d’une BO qui marque les esprits (merci Billie Eilish !). Bref, un énième chapitre qui tient sa feuille de route et toutes les promesses qu’on pouvait être en droit d’attendre d’une telle saga, surtout depuis plus d’un an et demi de patience…

C.LB



 
 
 
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