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Les Trolls 3 (sur Canal +)

Sortie  le  27/07/2024  

De Tim Heitz et Walt Dohrn avec les voix de Matt Pokora (Justin Timberlake), Vitaa (Anna Kendrick), (Amy Schumer), (Andrew Rannells), (Zooey Deschanel)...les 27 et 31/07 + 04/08


Après deux films à se tourner autour pour finalement tomber dans les bras l’un de l’autre, Poppy et Branch sont officiellement en couple (#broppy)! Alors qu’ils n’ont plus de secrets l’un pour l’autre, Poppy fait une découverte incroyable relative au passé de Branch. À l’époque, avec ses quatre frères, Floyd, John Dory, Spruce et Clay, ils formaient le Boys Band le plus en vogue du moment, les BroZone. Alors qu’il n’était qu’un enfant, le groupe s’est séparé, tout comme la famille et depuis Branch n’a jamais revu ses frères.
Mais quand Floyd, l’ainé de la fratrie est enlevé par les pires crapules des stars de la Pop, Velvet et Veneer, qui en veulent à son talent musical, Branch et Poppy vont se lancer dans une aventure poignante et bouleversante afin de réunir les frères ennemis et sauver Floyd d’un sort encore plus funeste que celui de vivre dans les oubliettes de la Pop Culture.


Jamais 2 sans 3 ! Elles sont de retour, ces drôles de petites créatures surréalistes, sorte de peluches à la texture synthétique et aux cheveux dressés sur la tête, pas loin des schtroumpfs mais cette fois hyper-colorées -, qui passent leur temps à chanter et à jouer. Toujours aussi adorables, toujours en mouvement, toujours pleines d’énergie avec le rythme bien ancré dans la peau, elles ne laissent pas une seconde de répit à cette production qui enchaine les idées, clins d’œil et autres repères dans presque chaque plan visuel. A croire que le maître-mot ici a été d’en rajouter et d’en faire encore plus que la précédente fois !
Cette franchise animée est surtout un excellent moyen pour contenter tout le monde, autant les enfants qui craquent sur les attitudes et les excentricités de chacun(e) des trolls (et il y en a !), que les parents à l’écoute de la BO particulièrement branchée – les années 80/90 entre pop, funk, new-wave et disco -, quelque peu nostalgiques d’une époque certes révolue mais pas si éloignée que cela d’eux. On a d’ailleurs pour l’occasion le droit à pas mal de classiques revisités, notamment « Sweet dreams » d’Eurythmics, « We are family » des Sister Sledge, et « Fame » d’Irène Cara, tiré de la BO du film du même nom.
Bref, c’est un show perpétuel et magique pendant 1h30 autour d’un groupe de boys band, Brozone (en référence à Boyzone ?), qui doit absolument se reformer- la voix originale de Branch est celle de Justin Timberlake qui a fait partie de l’un d’entre eux, les N’SYNC, et c’est bel et bien le cas ici 20 ans après leur séparation ! -, afin de sauver l’un des leurs, entrecoupé de dialogues bourrés de bons sentiments, de messages positifs et de belles valeurs morales (« Il faut trouver l’harmonie familiale parfaite » ; « La famille, ça vaut toujours le coup ! »). S’il est beaucoup question de l’importance de la filiation dans cette comédie, c’est sans (aucun) doute à cause de tout ce beau monde qui semble évoluer comme si les uns et les autres étaient frères (perdus) et sœur (retrouvée).
En résumé, voilà du cinéma grand public, pas prise de tête pour 2 sous, qui saura encore une fois vous épanouir, vous envoûter et vous transporter dans un univers dynamique inédit et une dimension existentielle surprenante, bien loin des tracas du quotidien dans notre monde devenu ultra-narcissique.

C.LB



 
 
 
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