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Transformers 4 : l’âge de l’extinction (sur Ciné + Frisson)

Sortie  le  11/06/2024  

De Michael Bay avec Marc Wahlberg, Jack Reynor, Nicola Peltz, Stanley Tucci, Bingbing Li, Kelsey Grammer et Titus Weliver


4 ans après les événements mouvementés de "Transformers : La Face cachée de la Lune", un groupe de puissants scientifiques cherchent à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie.
Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui de attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…


Sachez-le tout de suite, un déluge d’effets spéciaux en tout genre et de toutes catégories vous attend dans un festival, pour ne pas dire dans une surenchère de destructions massives encore plus intenses que celles vues dans les 3 précédents volets de la fameuse saga Transformers ! Repousser les limites de la baston et de la casse entre un tas de « bouts de ferraille » assemblés les uns aux autres et déguisés soit en « ninja noir » soit en « fier à bras, le cigare au bec », incrustées dans des paysages magnifiques et autres décors aussi grandioses que dépaysants mais quelque peu cabossés, voire souvent bousillés par ces « boites de conserves » exaltées en mal de sensations fortes, est le maître-mot de cette franchise qui commence à s'essouffler et à inventer n’importe quelle situation aussi rocambolesque qu’abracadabrante (entre autres l’explication à peine plausible de l’extinction des animaux préhistoriques sur la surface de la Terre, d’où la présence d’un T-Rex, stégosaure, brontosaure, tricératops et dinosaure métalliques) - et parfois redondante – pour mettre en œuvre un film de science-fiction de cette dimension de presque 3heures !
Oui, d’une durée de 2h45 approximativement qui ressemble à une espèce de Fast & furious robotique, avec des belles voitures mécaniques sur fond de courses-poursuites incessantes elles aussi systématiques, c’est beaucoup trop ! Et quand c’est trop, souvent au détriment d'un scénario digne de ce nom, ça a du mal à passer en finesse et subtilité auprès d'un public plutôt adulte ! Quoi qu'il en soit, après la ville de Chicago, c’est au tour de celle de Hong-Kong de devenir le terrain de jeu préféré ou plutôt de servir de cible pour un jeu de massacre féroce entre Autobots et Decepticons. Là-dessus, vous rajoutez de nouveaux prototypes de « combattants aliens ennemis » encore plus rutilants (avec notamment un clin d’œil éhonté à Gremlins à travers un robot-assembleur à crête de punk sur la tête qui ricane tout le temps), un Mark Wahlberg en veuf et papa – peu probant à l’écran - d’une jolie ado et « poupée » de service en la personne de Nicola – on vous rassure, c’est bien ici le prénom d’une fille ! - Peltz (vue dans Le dernier maître de l’air), quant à elle sensée jouer une « bouseuse » de l’Amérique profonde empruntant un chemin de terre perchée sur des talons hauts dits également compensés, elle-même amoureuse du beau Jack Reynor (aperçu dans Delivery man) peu expressif, sans oublier un Stanley Tucci en roue libre, particulièrement cynique, copieusement agaçant et atrocement crispant, et vous aurez une petite idée narrative de ce que vous allez (a)voir en salle !
On vous rassure, le tout nouveau casting est aussi formaté et stéréotypé qu’auparavant mais en moins humoristique, les combats encore plus monstrueux et les explosions pyrotechniques toujours aussi démentielles, ainsi que l’image du bon citoyen américain, prêt à tout pour préserver sa sécurité et ses intérêts, qui veut rendre le « monde meilleur » en tentant de le sauver coûte que coûte et cela à grands coups de beaux discours plutôt furtifs, tout comme d’ailleurs celle à la gloire de l’armée U.S. bel et bien au rendez-vous et parer pour essayer de défendre la veuve et l’orphelin, sans oublier quelques belles valeurs morales défendues au passage et forcément de la partie dans toute production de cet acabit qui se respecte.
Derrière les manettes, Michael Bay, déjà responsable des 3 premiers épisodes et de tant d'autres, n’est pas encore prêt à lâcher l’affaire – plus que juteuse vue les recettes engrangées ! - ni tout à fait décidé à rendre son tablier, beaucoup trop afféré à pondre ce type de réalisation spectaculaire au budget plus qu’indécent pour décervelés patentés en quête d’action « chevaleresque » et autres fans de la première heure et cela depuis 2007 ! Attendez-vous donc à (a)voir un de ces jours le chapitre 5 pointer le bout de son nez, si ce n’est déjà en préparation ou bien en chantier....

C.LB



 
 
 
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