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Ninja turtles (sur Ciné + Famiz)

Sortie  le  02/08/2023  

De Jonathan Liebesman avec Megan Fox, Will Arnett, William Fichtner, Alan Richtson, Noel Fisher, Pete Ploszek, Jeremy Howard, Taran Killam et Whoopi Goldberg


Tenez-vous prêts : 4 héros de légende vont bientôt faire parler d’eux à New York…
Leonardo, le leader, Michelangelo, le beau gosse, Raphael, le rebelle et Donatello, le cerveau, vont tout faire pour défendre la ville de New York, prise entre les griffes de Shredder. Entre 2 dégustations de pizzas (sans anchois, bien sûr) et un entraînement intense aux arts martiaux, prodigué par leur maître Splinter, ils vont accomplir leur destin, aidés par la courageuse reporter, April O’Neil.


Oubliez – presque - tout ce que vous avez déjà appris, aussi bien lu que vu, autour des 4 célèbres tortues Ninja et repartez à zéro, tout comme cette nouvelle adaptation cinématographique tirée d’une bande dessinée de Kevin Eastman et Peter Laird ! D’ailleurs, mieux vaut recommencer cette franchise au départ afin de ne pas – trop – être influencé ni imprégné par la vision de ce qui s’est déjà fait plus ou moins bien auparavant, que ce soit les 3 épisodes portés sur grand écran entre 1990 et 1993, ou alors les dessins animés diffusés à la télévision, d’autant plus qu’avec les moyens techniques actuels (numérique, images de synthèse, effets spéciaux – merci Michael Bay, spécialiste en la matière -, cascades, etc...), rendre ses « ninja turtles » totalement réalistes et quasiment crédibles est un peu un « jeu d’enfants » via la motion-capture !
Il faut juste savoir que ses super-héros à carapace renforcée, adeptes de karaté et autres formes de kung-fu, sont considérés comme le seul espoir de sauver New York City aux prises avec un redoutable gang de malfrats (dirigé par un maître maléfique qui veut faire main-basse sur la ville), des justiciers « masqués », vifs comme l’éclair et auteurs de fabuleux exploits, qui manient autant la katana japonais (sabre de samouraï), le bô (bâton), les saïs (dagues) et les nunchakus, que l’humour ado (et pour cause puisque cette production très large public s’adresse tout spécialement aux jeunes). Si en plus, chacun d’entre eux porte le (pré)nom de grands, voire d’illustres peintres de la Renaissance italienne (Donatello, Michelangelo, Raphael et Leonardo), cela permettra à nos chères « têtes blondes » de réviser par la même occasion leur Histoire. Néanmoins, pour eux, ce sera plutôt Mikey le Bogoss fun et cool, Donnie le Cerveau tendance geek, Raph le Rebelle combatif et Leo le Leader !
Raison de plus pour s’immerger dans cet univers fantastique espiègle et quelque peu farfelu (composé de tortues géantes qui parlent comme vous et moi, et qui se battent tel Bruce Lee) qui ravira toute cette tranche d’âge fans de sujet facile à comprendre, permettant ainsi de deviner très rapidement où sont les gentils et qui sont les méchants – dont l’un est déguisé en véritable couteau Suisse géant - (scénario basique oblige !), de s’amuser aux pitreries de ses tortues facétieuses à souhait - jamais en manque de bravoure ni de faire un bon (jeu de) mot ici et là - (humour générationnel de circonstance !), et d’admirer au passage le rictus figé de William Fichtner (vu récemment dans Lone ranger : naissance d’un héros, Elysium et The houseman) et surtout les ravissantes formes de Megan Fox malgré son rôle de belle potiche à la recherche d’un scoop (aperçu précédemment dans Transformers 2, The dictator et 40 ans : mode d’emploi) – mais çà, c’est plutôt réservé aux plus grands !
Bref, voilà donc une histoire divertissante, mise en scène par Jonathan Liebesman (La Colère des Titans ; World Invasion : Battle Los Angeles), et « trop dingue », à surtout prendre au 2ème pour ne pas dire au 10ème degré, qui vous permettra peut-être d’adopter ses 4 frères, de drôles d’animaux de compagnie transformés de cobayes de laboratoire en de redoutables combattants à taille et forme humaine, grâce au « mutagène », une espèce d’autoréparation cellulaire responsable de leur mutation qui coule dans leurs veines depuis que des chercheurs (mal-)attentionnés leur ont injecté cet antidote aux résultats pour le moins spectaculaires.

C.LB



 
 
 
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