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Ninja turtles 2 (sur Ciné + Famiz)

Sortie  le  05/11/2022  

De Dave Green avec Megan Fox, Will Arnett, Laura Linney, Stephen Amell, Tyler Perry, Noel Fisher, Jeremy Howard, Pete Ploszek, Alan Ritchson, Brian Tee, Stephen “Sheamus” Farrelly et Gary Anthony Williams (sur Ciné + Famiz les 05, 09, 13, 15 et 18/11)


Michelangelo, Donatello, Leonardo et Raphael sont de retour pour affronter des méchants toujours plus forts et impressionnants, aux côtés d’April O’Neil, Vern Fenwick et d’un nouveau venu, le justicier masqué hockeyeur Casey Jones. Après son évasion de prison, Shredder associe ses forces à celles d’un savant fou Baxter Stockman et de 2 hommes de main aussi bêtes que costauds, Bebop & Rocksteady. Leur objectif : lancer un plan diabolique pour régner sur le monde entier ! Alors que les Ninja Turtles s’apprêtent à défier Shredder et son nouveau gang, ils doivent rapidement faire face à une menace tout aussi grande : le célèbre Krang !

C’était sûr et même évident que le succès fort mérité du premier chapitre des aventures des Tortues Ninja, sortis au cinéma en 2014 et (ré)adaptés d’après les célèbres personnages créés en BD par Peter Laird et Kevin Eastman, allait forcément, voire à coup sûr déboucher rapidement sur un second volet comme toute franchise digne de ce nom qui se respecte et qui veut rester dans une actualité proche ! Encore eut ‘il fallu que certains se donnent la peine d’approfondir un peu plus cette suite, aussi bien au niveau du scénario « déjà-vu » on ne peut plus éculé et recyclé depuis des lustres, qu’à celui des personnages, que ce soit les 4 tortues dorénavant omniprésentes à l’écran ou les autres intervenants au regard ahuri et aux rictus faciaux plutôt assez caricaturaux, limite à outrance (surtout les 2 hommes principaux, rôles joués par l’américain Will Arnett, vu dans le 1er Ninja turtles et La grande aventure Lego, ainsi que le canadien Stephen Amell, présent dans la série télévisée Arrow). Quant à Megan Fox, elle assure certes toujours « physiquement » mais néanmoins de façon plus sporadique qu’auparavant !
En effet, autant le n°1 avait l’avantage de nous faire découvrir des protagonistes à l’aspect « mutant », vivant dans l’ombre tout en arborant des expressions et en ayant des réactions complètement humaines, à la fois pleines d’humour, de désinvolture et de décontraction, autant cette fois, ils sont devenus beaucoup plus mâtures et sérieux (pas de véritable remise en question alors qu’ils ont enfin le moyen de « devenir » humain !), quasiment des « super-héros » à la Marvel - peut-être pour éviter de se faire à nouveau souffler leurs exploits par des personnes mal-attentionnées tel que le cameraman - comme dotés de superpouvoirs, capables de les propulser partout – et même de voler dans les airs – sans aucun apport nouveau, ni aucune raison particulière et encore moins de modification génétique singulière. A croire que la réussite de sagas à la mode Avengers a sans aucun doute donné des idées pour ne pas dire influencé les scénaristes afin de nous pondre pareille histoire dans cette version de « vengeurs masqués » à la sauce parodique, tout vert et avec une carapace en prime.
Là-dessus, rajouter un alien avec un gros cerveau tout rose avec des tentacules gélatineuses qui loge à l’intérieur d’un imposant robot (le terrible mais ridicule Krang) et un duo de « drôles » de durs à cuire, des méchants hommes de main synthétisés en un bestiaire plutôt assez hétéroclite, l’un transformé en phacochère (Gary Anthony Williams, aperçu dans 48h chrono, Les stagiaires et la série télévisée Malcolm) et l’autre en rhinocéros (le catcheur irlandais Stephen Farrelly, aka Sheamus, vu dans L’ultime évasion), un moyen comme un autre d’essayer de réitérer l’effet comique du précédent ! Peine perdue ou si peu, exceptée ces derniers à l’aspect animal - et « bêtes » dans tous les sens du terme d’ailleurs -, volant les scènes les plus grotesques, les plus absurdes et les plus bouffonnes aux fameuses tortues Ninja !
Restent tout de même des effets spéciaux et numériques, des scènes d’action « épileptiques » et des cascades toujours aussi impressionnantes que spectaculaires, surtout celles se déroulant en Amazonie, qui sauvent à peu près cet épisode où il est question de fluide mauve, de téléportation, de condensateur d’arc, de portail, bref d’un « technodrome » qui ouvre sur une autre dimension, malheureusement pas plus nouvelle ni originale et encore moins cohérente que beaucoup de ces univers rencontrés dans des films de même genre, surtout ceux produits par Michaël Bay qui applique son éternel recette façon Transformers....

C.LB



 
 
 
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