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Les gardiens de la galaxie 2

Sortie  le  26/04/2017  

De James Gunn avec Chris Pratt, Zoé Zaldana, Dave Bautista, Michael Rooker, Karen Gillan, Kurt Russell et Sylvester Stallone


Musicalement accompagné de la "Awesome Mixtape n°2" (la musique qu'écoute Star-Lord dans le film), Les Gardiens de la galaxie 2 poursuit les aventures de l'équipe alors qu'elle traverse les confins du cosmos. Les gardiens doivent combattre pour rester unis alors qu'ils découvrent les mystères de la filiation de Peter Quill. Les vieux ennemis vont devenir de nouveaux alliés et des personnages bien connus des fans de comics vont venir aider nos héros et continuer à étendre l'univers Marvel.

Avec 770 millions de dollars de recettes dans le monde rien qu’en salles pour un budget de 170 millions, il était sûr et même évident qu’une suite du 1er volet des Gardiens de la Galaxie allait se profiler à l’horizon, au même titre d’ailleurs que celles qui ont déjà été entreprises pour Les Avengers, Captain America, Iron-Man, Thor, Hulk et tout le reste de la clique Marvel avant eux. On ne pouvait décemment pas laisser tomber en si bon chemin les 5 membres de cette improbable équipée de hors la loi de l’Espace, chacun avec une particularité pour ne pas dire une singularité bien spécifique qui a fait le charme et provoquer l’engouement de ce 1er épisode. Ils rempilent donc pour le meilleur et aussi un peu aussi pour le pire !
En effet, si ce 2ème chapitre se veut comme le précédent barré et humoristique à tout prix, n’évitant aucune vanne possible ni aucun gag potentiel au passage, avec en plus des apparitions aussi surprenantes (un Kurt Russell en « être céleste » et « rajeuni » pour l’occasion avec « tout l’attirail » qui va avec !) que saugrenues (un Sylvester Stallone qui, dans un concours de grosses voix bien cassées entre « ravageurs », passe furtivement, presque en coup de vent !) – ces 2 célèbres acteurs avaient joué ensemble dans Tango & cash, un buddy movie datant de 1980 -, c’est au détriment d’une histoire qui vire plus au méli mélo émouvant et intime genre chaudes retrouvailles avec le paternel, qu’au film d’action comme tout fan qui se respecte pouvait l’espérer d’un tel sujet. La démesure est certes bel et bien au rendez-vous, à grands renforts d’effets spéciaux très intenses toujours aussi saisissants afin de vous en mettre plein la vue, mais vampirisée par les visions « lumineuses » on ne peut plus barrées d’un papa légèrement timbré sur les bords, et les roucoulades tour à tour amicales et sentimentales de quelques-uns des personnages principaux.
Quoi qu’il en soit, il est cette fois question autant de père biologique retrouvé (« je suis ton père » : très très grosse référence à Star Wars !) que de méchants version masculine (des mutins abrutis) et version féminine (l’une « plaquée or et imbue de sa personne » - interprétée par Elizabeth Debicki, vue dans Gatsby le Magnifique, Macbeth, Agents très spéciaux – code UNCLE et Everest -, et l’autre psychopathe, toujours aussi rancunière vis-à-vis de sa sœur), bref, de rivalités soulignées, d’arrangements inattendus et d’associations malgré elles. Côté clin d’œil, on a un grand choix dit « vintage » autant visuel que musical, entre L’âge de glace (si, si, vous verrez !), Pac Man ( ?), Mary Poppins (un peu gros !) et une courte apparition de Stan Lee, le créateur de la plupart des super-héros de chez Marvel Comics, le tout sur fond d’une superbe BO estampillée exclusivement années 70/80 (Electric Light Orchestra, Fleetwood Mac, Cat Stevens et j’en passe des meilleurs...).
On aura beau écrire – et dire – ce que l’on veut, ça fonctionne néanmoins bien, surtout grâce à la présence on ne peut plus comique du « chien » Rocket et de la « mascotte » baby Groot, et cela malgré plusieurs lourdeurs et autres baisses de régime entre 2 combats intersidéraux, propres au réalisateur James Gunn (Super, Horribilis et surtout responsable du 1er Gardiens) adepte de l’univers cinématographique Marvel....

C.LB



 
 
 
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