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Happy birthdead

Sortie  le  15/11/2017  

De Christopher Landon avec Jessica Rothen; Israel Broussard; Ruby Modine, Charles Aitken, Laura Clifton, Jason Bayle et Rachel Matthews


Teresa, une jeune lycéenne, est perturbée lorsqu'elle découvre qu'elle revit inlassablement la même journée. Une journée apparamment ordinaire mais qui s'achève toujours par sa mort brutale...

Avec un titre pareil aussi astucieusement détourné et vraiment accrocheur que celui-là, on ne peut s’attendre qu’à voir un bon film dit effrayant, d’autant plus si c’est BlumHouse Productions (souvenez-vous des franchises telles qu’American nightmare, Paranormal activity, Insidious et Sinister, ainsi que Ouija, Split, The visit et dernièrement Get ou !) qui nous propose ce petit long-métrage d’épouvante et d’horreur à la « sauce » slasher pour les fans, version « Scream » quoi pour les amateurs !
D’où la traditionnelle présence de jeunes protagonistes plutôt stéréotypés - des lycéens au sens de la culpabilité bien développé et chevillé au corps, sachant gaffer, arborer plusieurs rictus de circonstance, lever les yeux au ciel quand il le faut et pousser des cris d’effroi comme il se doit -, de lieux propices à de sinistres affrontements et à de macabres découvertes – un campus, la nuit avec assez peu d’éclairages (voire même carrément des coupures d’électricité !) -, de longs couteaux bien aiguisés et fort tranchants – souvent sanguinolents -, et surtout de masques de tueurs plus ou moins enfantins - sensés faire tressauter n’importe quel spectateur digne de ce nom -. Là-dessus, rien n’a beaucoup bougé ni évolué depuis le temps que l’on (essaye de) faire peur au cinéma côté cauchemar : le principe narratif est clair et quasiment le même d’un film à l’autre, seuls les « têtes » changent !
A la seule différence que cette fois, le scénario tente une toute nouvelle approche, celle de la protagoniste principale – interprétée par la belle et nuancée Jessica Rothe (vue dans Summertime et récemment dans Lalaland) tout à fait convaincante ! – qui revit en boucle, inlassablement et indéfiniment, la même journée, exactement comme dans le classique Un jour sans fin (qui date de 1993 tout de même !), Source code, Edge of tomorrow et dernièrement La colle. Une répétition qui peut avoir son intérêt pour les ados qui ne connaissent pas encore l’idée mais plutôt déjà-vu et sacrément excessif pour les autres !
Restent néanmoins une bonne réalisation du scénariste Christopher Landon (on lui doit les scripts de Paranormal activity 2, 3 et 4, ainsi que le spin-off, the marked ones, tourné en 2014), des acteurs bel et bien dans leurs différents registres de prédilection ou, si vous préférez, qui expriment toute une palette d’émotions (le héros masculin, incarné par le sympa Israel Broussard – présent dans Un cœur à l’envers et The Bling ring de Sofia Coppola en 2013 -, a la tête de Tom Hanks jeune, période Splash !), et nullement de quoi frissonner, flipper, être terrorisé ou cacher les yeux de vos enfants si vous avez décidé d’y allez en famille !

C.LB



 
 
 
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