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Anteros : When we land

le  01/03/2019   chez Distiller Music





C’est évident ou, du moins, à peu près sûr que le groupe Blondie a fait des petits dont l’un d’eux pourrait très bien s’appeler Anteros. C’est d’ailleurs tellement probant que cette nouvelle formation anglaise composée d’une fille et de 3 garçons, très indie pop/rock des années 80 avec une base quelque peu new-waveuse et une petite pincée de disco, a même poussé le « bouchon » jusqu’à intitulé l’un de ses morceaux « Call me », pardon, Call your mother (peut-être en référence à leur fameux tube sorti en 1980 et tiré du disque American gigolo), devenu ici le 1er single de leur tout premier album après l’enregistrement de plusieurs EP et singles.
C’est bien simple, chacune des 11 chansons qui forment cette galette est un hit en puissance. Que ce soit le cadencé Ring ring, l’entraînant Honey, l’entêtant Afterglow, l’étincelant Drive on, le dansant Breakfast (au rythme plutôt énergique), le tournoyant Ordinary girl (le 2ème single), le profond Wrong side, le doux et intimiste Let it out (où la voix de la chanteuse Laura Hayden ressemble bigrement à celle de Deborah « Debbie » Harry, co-fondatrice et leadeuse de Blondie), l’accrocheur Fool moon ou bien encore le lourd Anteros (très guitare basse en avant), c’est un florilège de succès voire de standards et même d’hymnes plus chatoyants, scintillants et efficaces les uns que les autres.
C’est à se demander si ce quatuor « fusionnel » n’a pas (trop) écouté en boucle tous les opus de Blondie qui vient d’ailleurs d’en sortir encore un, Pollinator, l’année dernière. N’empêche que c’est une suite d’ambiances rafraîchissantes qui donnent une furieuse envie de bouger et, sans aucun doute, d’aller les voir sur scène, en espérant un peu retrouver celle des eighties si chères à certains d’entre nous...

C.LB



 
 
 
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