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John Diva & The Rockets of Love : Mama said rock is dead

le  08/02/2019   chez Steamhammer/SPV





Il ne pouvait vraiment pas y avoir plus bel ouvrage que la conception et la fabrication de ce 1er album, réalisé par John Diva & The Rockets of Love, nouveau groupe de hard rock américain très tendance FM dans toute sa splendeur et on ne peut plus traditionnel voire « classique » autant dans sa forme comme dans son fond, rendant ici un vibrant – et non dissimulé – hommage, et cela de la plus belle manière qui soit, à toutes ces formations d’antan du même style qui ont copieusement jalonné les ondes des années 80 de leurs belles chansons cadencées, à la fois enlevées et harmonieuses, relevées et mélodieuses, saccadés et entraînantes, appuyées et dansantes, chargées et trépidantes à souhait.
Comment ne pas voir derrière les looks et autres accoutrements outranciers (bandeau, chapeau, tatouages..) des membres de ce quintet mais surtout derrière leurs 12 compositions bien charpentées se profiler des noms aussi (re)connus que Van Halen, Aerosmith, Guns n’Roses, Bon Jovi, Twisted Sister, sans oublier Scorpions, Mötley Crüe et Whitesnake ? Leurs titres, plus punchy et énergiques les uns que les autres, sont un incontestable vivier de hits en puissance, un formidable nid de succès à venir, un véritable concentré de réussite évident capable de nous rappeler au bon souvenir de cette époque bénie des Dieux où créer un morceau voulait réellement dire quelque chose !
Des tonitruants Whiplash (avec un cri haut perché à la David Lee Roth) et Wild life au soutenu Rocket of love, en passant par Lolita (le 2ème single), Rock’n’roll heaven (le 1er single aux sonorités country, aux chœurs a cappella et à l’orgue d’église), Blinded (et ses riffs soient étourdissants...), Dance dirty (...soient parfaitement ciselés sur fond d’écho), Just a night away (un slow tout en douceur vibrante), Fire eyes (bien syncopée), Get it on (très fédérateur), Long legs (à l’enthousiasme communicatif) et Toxic (aux vocalises pêchues), c’est un florilège de ballades et autres « ritournelles » du plus bel effet.
Pas la peine de dépoter à tout va ni besoin de déménager à tire-larigot, c’est du bien foutu, du parfaitement mis en place, du structuré sur mesure et droit dans ses bottes, obligatoirement « conditionné » pour plaire, faire bouger et bien sûr danser le plus grand nombre d’entre vous ! C’est bien simple ou du moins mathématique, voilà une mécanique bien huilée comme il se doit et nuancée de circonstance mais juste ce qu’il faut, avec des solos de toute beauté, un timbre vocal au vibrato assumé et des chœurs fortement assurés. Que ce soit sur les ondes ou sur scène, il ne reste plus à ce combo U.S. qu’à faire revivre les grandes heures du glam rock/métal sur l’une des légendaires routes de Los Angeles là où tout a commencé, la fameuse Sunset Trip.....

C.LB



 
 
 
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