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Dewolff : Tascam tapes

le  10/01/2020   chez Mascot Records





« Ceci est le nouvel album de Dewolff : il a été enregistré sur la route pour moins de 50 dollars...mais le son sonne comme un million de billets ! » : voilà un énoncé discographique on ne peut plus explicite quant à la manière dont cette galette a été conçue ! Vous l’aurez donc compris, le talentueux groupe de hard rock hollandais nous a pondu un disque « vite fait (mais) bien fait » entre 2 tournées (européennes) ou autres séances de composition comme d’écriture, histoire de garder le rythme (un CD presque tous les ans) et de prouver qu’on peut le faire très bien pour pas (très) cher.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’inspiration de ses 3 néerlandais ne faiblit pas et est parfaitement présente à travers 12 titres courts et bien compactés en moins de 32 minutes montre en main. Une douzaine de chansons qui fleurent bon autant le folk/blues (Northpole blues), légèrement sudiste du type « deep south » (Made it to 27 – au solo de guitare très connoté western - ; Blood meridian 2), que la ballade pop cadencée (Blood meridian 1 ; Nothing’s changing ; Love is such a waste – avec une guitare genre rock-à-billy -), sautillante (It ain’t esay – le 1er single -), mélancolique (Rain), douce et lente (Am I losing my mind ?), aussi bien l’ambiance soul/funky dansant (si, si, sur Let it fly !) que le style marche festive épurée (Awesomeness of love- la batterie bien en avant -) ou alors du type rock simple mais efficace à la façon d’antan (Life in a fish tank).
Ca a beau dénoter de leurs précédentes productions, c’en est pas moins très chaloupé et fort entraînant, sur fond de tonalités passéistes voire vintage et même quelque peu distordantes sur les bords. Là-dessus, il faut rajouter du syncopé, quelques vibrations sonores comme en apesanteur ou en suspension, une voix aigue un peu de fausset (celle du guitariste Pablo van de Poel), plus de l’écho parsemé un peu partout, et vous obtenez un travail méritant, pris « sur le vif » ici et là dans de minuscules espaces, des chambres d’hôtels ou des arrière-scènes grâce à un 4 pistes des années 80 (d’où le nom de ce 7ème album dit « studio »). En résumé, ce trio originaire des Pays-Bas réussit là un drôle de pari pas très ordinaire, totalement libre et quelque peu fou....

C.LB



 
 
 
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