One Life All-In : Letter of forgiveness

le  24/04/2020   chez auto-produit





Prenez 3 musiciens hexagonaux – le guitariste Clem(ent) (ex-Aporia ; Dusteed ; Seekers of The Truth), le bassiste Franco (Seekers of The Truth) et le batteur Kevin Foley qui a aussi du sang irlandais (ex-Abbath ; ex-Benighted, ; Lofofora...) -, rajoutez un autre mais cette fois originaire d’outre-Atlantique – le chanteur Don Foose (The Spudmonsters ; Run Devil Run – non, pas l’un des albums de Paul McCartney ! -…), et vous obtenez One Life All-In, un nouveau groupe franco-américain de rock/métal/punk/hardcore des plus cadencés qui soit, formé en 2016 avec déjà un EP à leur palmarès (The A7 Session, sorti en 2017) !
Pour leur 2ème EP, pas moins de 6 titres qui, pour la plupart, dépotent un max, aussi lourds et matraqués (Letter of forgiveness – le 1er single plutôt classique voire basique dans sa forme et assez passe-partout dans le fond ! -) que rapides et échevelés (Cold hand struggles – relevé à souhait ! -), et aussi virulents et agressifs (Sacred heart) que tapageurs et vindicatifs (Hey man !), réussissant même à jouer la ballade mélancolique à la guitare acoustique sur 83rd dream (une reprise de la formation anglaise The Cult) avant de passer à la vitesse supérieure dans une sorte de pogo endiablé à souhait sur Discharge (battu dans les règles de l’art...ou du cochon !).
Si les solos de guitare ou de batterie sont plutôt sporadiques (au moins 2 en tout !), le chant est quand à lui assez rageur, parfois revanchard et pas (trop) braillard sur les bords puisque manquant néanmoins de puissance comme de nuance. Quoi qu’il en soit, l’arrangeur et mixeur Thibault Bernard est à nouveau derrière les manettes pour avoir confectionné, au studio Convulsound à Lyon, le second « mini »-album de ce quatuor très à part entière, plutôt bien engagé dans l’aventure du hardcore made in France...

C.LB