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The Pretty Reckless : Who you selling for

le  21/10/2016   chez Universal





moins illustres, tout en évitant de (trop) les copier, du moins, de (passablement) leur ressembler ! Chacun y va de son propre style, de son rythme personnel, de ses compositions particulières, d’une tonalité dite exclusive, n’omettant pas au passage de bien soigner son look pour le moins différent ! C’est le cas de The Pretty Reckless, formation américaine de rock alternatif qui, comme son nom l’indique, est à coup sûr un « joli imprudent », un peu « téméraire » sur les bords, empruntant l’identité pour ne pas dire la voie – et la voix par-dessus le marché, un peu dans l’esprit charismatique et grave de Patti Smith, Shivaree, Diana Krall ou bien encore Mélanie Gardot - de certain(e)s combos comme par exemple Hole, The Pretenders et The Runaways (à l’époque de Joan Jett) pour ce qui est d’un timbre vocal féminin en toute première ligne suivi de musicien(ne)s aguerri(e)s, sans pour autant oublier de faire référence à d’autres tout aussi prestigieux soit-il.
En effet, en écoutant leur 3ème album, qu’elle n’a pas été notre surprise de découvrir que, non content de nous offrir 12 compositions plus entrainantes et plus envoûtantes les unes que les autres, ils – la chanteuse et actrice Taylor Momsen (vue dans la série télévisée Gossip girl) et le guitariste Ben Philips – nous gratifient en plus d’inspirations à la Pink Floyd (sur les planants Always dead et The devil’s back) et de références telles que les Beatles (sur l’intro de Mad love façon « Lucy in the sky with diamonds ») et la Motown (sur le même titre dans une ambiance qui par suite emprunte l’esprit soul/pop plutôt suave et assez groovy, bref, on ne peut plus dansant. Quoi qu’il en soit, c’est un festival de morceaux tous très prenants et fortement balancés comme le 1er, The walls are closing in/Hangman, qui se paye le luxe de démarrer épuré au piano avant de nous assener crescendo des riffs de guitares électriques acérés tour à tour saccadés, tapageurs et psychédéliques.
Il en est de même pour les suivants, le hard speedé Oh my God !, le 1er single parfaitement balancé Take me down, le bluesy frappé Prisoner, le pédale wouah-wouah syncopé Wild city, le blues/folk de toute beauté Back to the river, la ballade façon ritournelle Bedroom window, et le rock frappé avec un break mélodieux Living in the storm. On ne peut que tomber sous le charme de cet opus « personnel et profond » harmonieusement travaillé, aux hymnes certes agressifs mais fédérateurs, et à la voix qui sait se faire douce quand il (le) faut. En résumé, voilà un quintet qui a de quoi attirer les regards et surtout les oreilles de tout amateur digne de ce nom et qui se respecte, en ces temps de disette musicale pas toujours forcément originale ! Alors, sans hésiter, tous en concert au Divan du Monde à Paris le 3 octobre prochain....

C.LB



 
 
 
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