Cyhra : Letters to myself

le  20/10/2017   chez Spinefarm Records/Universal





Quand 2 musiciens (le bassiste Peter Iwers et le guitariste Jesper Strömblad) d’un groupe de métal suédois appelé In Flames rencontrent le chanteur (Joacim « Jake E » Lundberg) d’une autre formation cette fois de power métal également estampillée suédoise et intitulée Amaranthe, ainsi que le batteur (Alex Landenburg) d’un band de métal symphonique quant à lui d’origine italienne (Luca Turilli’s Rhapsody), qu’est-ce qu’ils peuvent bien vouloir faire ensemble ? Tout simplement créé un nouveau groupe de rock, histoire de voir si la sauce métal est capable de prendre avec des pièces « rapportées » de ce calibre !
Le résultat ne se fait pas attendre plus longtemps avec ce tout 1er album enlevé, bien balancé, limite emporté, tendance puissante à la mode énergique et dynamique à souhait, ponctué de quelques ballades plus profondes et plus mélancoliques que jamais (Closure ; Inside a lullaby ; Dead to me – slamé en intro -), un moyen comme un autre de ratisser large façon « abordable ». Rien ici qui ne puisse rebuter les fans de morceaux (en)cadrés harmonieusement, entre des riffs relevés bien en avant style chevauchées endiablées légèrement appuyées, des breaks aussi calmes que doux à peine soulignés, et une voix de stentor parfaitement maîtrisée sur fond de chœurs de toute beauté.
Que ce soit Karma, Heartrage, Here to save you, Letter to myself, Dark clarity ou bien encore Holding your breath, c’est du cousu main plutôt soutenu sans aucune aspérité, certes sans grande originalité mais avec au moins le mérite d’être entraînant à plus d’un titre. Certains pourront remarquer au passage un manque évident de variantes d’une composition à l’autre, alors que, quoi qu’on puisse en dire, le côté savoir-faire mélodieux est omniprésent sur l’ensemble des 12 chansons...

C.LB