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Simple Minds : Walk between worlds

le  02/02/2018   chez BMG





Ce qu’il y a de bien avec Simple Minds, célèbre formation de pop/rock écossaise, c’est que quelque soit les années passées – et cela fait tout de même 40 ans que le groupe existe ! -, il y a toujours cette marque de fabrique qui revient inlassablement et qui fait d’ailleurs tout leur talent comme toute leur renommée, vous savez, ces grosses entrées en matière bien orchestrées avec ce son de guitare puissant qui frappe dès le départ et qui ne vous lâche plus jusqu’à la fin du morceau, ces arrangements originaux souvent aux synthés – en référence à la grande période new-waveuse, forcément ! - qui vous tiennent certes au corps mais aussi et surtout à l’esprit, ces effets hypnotiques aussi entêtants qu’accrocheurs qui savent parfaitement s’immiscer dans votre tête pour y trotter pendant une bonne partie de votre existence et, bien sûr, cette voix envoûtante, celle de Jim Kerr, co-fondateur avec le guitariste, pianiste et programmateur Charlie Burchill toujours présent, et leader au timbre charismatique, (encore) capable autant de cadences enlevées et d’envolées lyriques que de douceur profonde et de nuances vocales graves.
Il y a bel et bien de tout cela dans ce 17ème album qui regorge de tubes en puissance comme à l’époque bénie des dieux, celle des eighties où Simple Minds sortait des hits à la pelle. Justement, à ce sujet tout en parlant de succès potentiels à la clé, on retrouve ici des intros rythmées à la Waterfront et à la Sanctify yourself sur le 1er single Magic, d’une force mélodique « destructrice » sans précédent – toute proportion gardée bien entendu ! -, tout comme sur Summer qui plane et tournoie avant de repartir de plus belle, ainsi que sur The signal and the noise grâce à ses riffs synthétiques vibrants, sans oublier sur Sense of discovery avec ses roulements de percussions et ses réminiscences très marquées d’Alive & kicking dans le refrain.
Et comme si ça ne suffisait pas complètement, il y a également ses belles ballades prenantes, plutôt mélancoliques aux chœurs lents (Barrouland star – où Jim Kerr arbore un léger mais certain trémolo, limite chevrotant ! -) et aux tonalités violoneuses (Walk between worlds), plus calmes aussi et qui ondulent, chargées d’émotions et connotées d’images (Utopia), néanmoins bien balancées (In dreams), un peu japonisant sur les bords (le répétitif et entêtant Silent kiss – l’un des 3 titres bonus -), les synthés en avant (le subtil Angel underneath my skin), et la présence imposante de la chanteuse et choriste Sarah Brown en live (l’épuré Dirty old town).
Pas besoin d’un plus long discours pour vous dire et vous rendre compte par vous-même que les fameux Simple Minds n’ont rien perdu de leur superbe (même à 58 ans pour les 2 membres fondateurs !), ni de leur inspiration d’antan, ni de leur énergie entraînante, et encore moins de leurs harmonies subtiles et lumineuses ! Une signature qui ne s’oublie pas : cela méritait bien un nouvel opus, non ? Bref, 4 ans après leur précédent disque (Big music), ils reviennent de plus belle et toujours dans le même esprit nostalgique que leurs glorieuses années, avec de quoi tenir encore un bon bout de temps la rampe (de lancement), grâce sans (aucun) doute à quelques succès et récompenses bien mérités en guise de remerciements pour bons et loyaux services rendus à la musique, à l’Angleterre et, peut-être bien aussi, à la couronne britannique....
P.S. : Simple Minds sera en concert à Paris à la Salle Pleyel le 17 février prochain, lors de sa nouvelle tournée internationale qui passera entre autres cet été, le 9 juin, à l'Harley-Davidson EuroFest, le 17 juin au Festival de Nîmes, le 12 juillet au Musilac Festival à Aix-les-Bains, et le 20 juillet au Festival de Carcassonne.....

C.LB



 
 
 
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