en 
 
 
cinema
Musique concerts festival   > actu < sorties

 
 

- concert : l’opéra Carmen de Bizet au Stade de France - conférence de presse

le  19/09/2020  



Carmen de Bizet sera donnée au Stade de France à Saint-Denis (93) le 19 septembre prochain. Cet opéra, mis en scène par Charles Roubaud, avec André Serré pour la conception scénique et Jacques Rouveyrolis pour la mise en lumières, a imaginé une scénographie frontale avec 300 artistes sur scène.

L'Orchestre national d’Ile-de-France, dirigé par le chef italien Giorgio Croci, se produira donc devant plus de 55.000 spectateurs, et l'action se déroulera autour de Roberto Alagna - Don José, Béatrice Uria-Monzon – Carmen, et Aleksandra Kurzak – Micaëla. Des écrans géants reprendront les images du spectacle.


-Alexandra Boutelier (directrice générale du Stade de France) : « On voulait remonter Carmen, déjà joué au Stade de France en 2003, et surtout après Aïda qui fut quelque peu controversé à l’époque. L’idée de développer cet opéra en 4 actes nous obligeait de repenser cette œuvre parfaite et donc à mettre en place une mise en scène particulière, surtout vis-à-vis du volume global du stade ainsi que du nombre d’artistes devant évoluer sur scène. D’ailleurs, à ce sujet, nous souhaitons bonne chance au metteur en scène Charles Roubaud. De toute façon, nous ne voulons pas nous prendre (trop) au sérieux avec ce projet plutôt conséquent, faisant confiance à celles et ceux qui vont le réaliser, le diriger et l’interpréter. Et puis, reformer le couple Roberto Alagna (Don José) et Béatrice Uria-Monzon (Carmen) qui ont déjà interpréter à plusieurs reprises ses 2 rôles, complété par Aleksandra Kurzak (Micaëla), offrira un trio pour le moins détonnant. Merci à vous d’avoir accepté ce challenge ! ».

-Charles Roubaud (metteur en scène) : « Tout le monde connaît Carmen, cet opéra festif, sorte de ballet d’une beauté absolu, un peu dans l’esprit d’une comédie musicale et véritable symbole de liberté, qui attire toujours un large public. C’est du pain béni pour quelqu’un comme moi et très intéressant pour les spectateurs. Ce sera très coloré et il y aura des écrans vidéo dans les gradins qui leur permettront de suivre l’action des différents actes. Ce qui me plaît dans cette œuvre sublime et parfaite, c’est qu’il y a tout dedans : de la tragédie, une ambiance festive et, bien sûr, de l’amour, servi par une héroïne libérée très actuelle qui fait ce qu’elle veut ».

- Béatrice Uria-Monzon (Carmen) : « C’est drôle, la 1ère fois que j’ai passé une audition pour le rôle de Carmen en 1991 à l’Opéra Bastille, je n’avais aucune conviction de remporter le rôle, d’autant plus que je ne voyais aucune corrélation ni similitude entre moi et ce personnage, femme fatale mangeuse d’hommes. Et pourtant j’ai été choisie alors que j’avais que 28 ans. C’était une folle aventure pour laquelle je n’avais trop conscience du travail qui m’attendait. J’ai eu la chance de jouer Carmen à plusieurs reprises et, petit à petit, elle a évolué en moi. Cette fois encore, ce sera nouveau pour moi, différent des précédentes représentations, de plus dans un lieu comme celui-là, hors du commun. Fort heureusement, j’ai déjà joué plusieurs fois avec Roberto Alagna mais je pense que ce sera la dernière fois que j’interprèterai ce rôle. Commencer à l’Opéra Bastille et finir au Stade de France, je ne pouvais pas rêver mieux comme parcours ! ».

-Roberto Alagna (Don José) : « J’ai une vision très spéciale de l’histoire par rapport à celle qu’a écrite Mérimée. Carmen cherche la liberté à travers Don José : elle pense qu’il peut la sauver de l’emprise de son mari et la sortir de sa condition de gitane qu’elle essaye à tout prix de fuir. Même si, superstitieuse, elle a vu dans la mort apparaître dans les cartes, elle fera tout pour obtenir cette liberté. Je pense qu’il est amoureux d’elle mais il la voit un peu comme une femme possédée. Béatrice et moi nous avons toujours voulu jouer le jeu du couple sur scène : il y a comme une osmose entre nous depuis tout ce temps : on partage une grande amitié ensemble, à la fois la tension et la peur, un vrai corps-à-corps. D’ailleurs, l’interprétation naît de l’instant et il est à chaque fois différent : entrer dans la peau d’un personnage n’est jamais évident, encore moins devant presque 60.000 spectateurs. Interpréter le même rôle à chaque nouvelle représentation est un moyen de vivre comme s’il faisait partie intégrante de moi. Ma vie et le théâtre se confondent en un seul. Quoi qu’il en soit, le Stade de France ne me fera pas plus peur que de jouer devant une dizaine de personnes ».

*Le Stade de France : 20 ans de succès
Construit pour la Coupe du Monde de Football 98, le Stade de France est le stade officiel des Equipes de France de Rugby et de Football. Il a d’ailleurs été inauguré le 28 janvier 1998 par un but de Zinedine Zidane face à L'Espagne. Depuis, il n’a cessé d’accueillir les événements sportifs les plus prestigieux. Le Stade de France est d’ailleurs le seul stade au monde à avoir accueilli autant de grandes compétitions : les Championnats du Monde d'athlétisme 2003, la Coupe du Monde de rugby 2007, deux finales de Champions League en 2000 et 2006, l'Euro 2016 et bientôt une nouvelle Coupe du Monde de rugby en 2023 et les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024.
L’arène dionysienne a parallèlement été le théâtre de concerts inoubliables: les Rolling Stones, AC/DC, Coldplay, Prince, U2, Muse, Bruce Springsteen, Céline Dion, Indochine, 9 fois Johnny Hallyday,.. les plus grands artistes mondiaux se produisent au Stade de France.
Depuis 1998, le Stade de France a accueilli plus de 500 événements exceptionnels et près de 35 millions de spectateurs depuis son inauguration.



 
 
 
                                                      cinema - theatre - musique