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Pop Evil : Pop evil

le  16/02/2018   chez Entertainment One





Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça dépote un max ! Loin d’imaginer qu’on aurait pu avoir à faire à de la « pop » avec un nom pareil, c’est bel et bien du hard rock indépendant, assez métalleux sur les bords et teinté autant de heavy que de rap, que nous propose ici Pop Evil, un quintet américain qui emploie les grands moyens pour nous offrir un 5ème album alternatif gorgé de 11 compositions puissantes certes bien envoyées et fortement tabassées, aux rythmes accélérés et même tonitruants, ainsi qu’aux riffs aussi acérés qu’azimutés, voire parfois assourdissants, mais plus ou moins abruptes de forme comme de fond, entrecoupées de morceaux tour à tour percutants et accrocheurs pour ne pas dire fédérateurs à plus d’un titre.
Et c’est là que réside tout l’intérêt comme l’impact de cet opus qui fourmille de tubes ou, du moins, de hits potentiels quoiqu’évidents, que ce soit le 1er single (Waking lions), le 2ème (Colors bleed – plus rappé façon hip-hop que chanté avec un break planant de toute beauté -), sans oublier les prochains tels que Be legendary (une ballade genre marche qui va crescendo), A crime to remember (autre ballade épurée et parfaitement agencée), When we were young (aux guitares soignées et aux chœurs entêtants), Birds of prey (avec des guitares à la fois détachées et étincelantes), ou alors Rewind (à la fois doux et prenant). Rappelons tout de même que les autres chansons ne sont pas en reste non plus puisque la Force est présente autant dans le fracassant Ex machina et le dératé Art of war, que le cadencé Nothing but thieves (à l’intro instrumental délicat) et le classique God’s dam.
Rien à redire, c’est du travail de pros parfaitement posé, on ne peut plus précis, spécialement bien envoyé, arrangé et dosé à souhait ! La voix claire et énergique du chanteur Leigh Kakaty y est sans (aucun) doute pour beaucoup, se faisant d’abord engagée (ses textes sont pleins de messages dits sociaux) voire enragée à la limite de la vocifération, puis entraînante, passionnée et parfois même submergée, tout comme l’expérience du producteur chevronné Kato Khandwala (Blondie ; Papa Roach ; My Chemical Romance ; The Pretty Reckless ; Paramore...).

C.LB



 
 
 
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