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The Dead Daisies : Burn it down

le  06/04/2018   chez Spitfire Music/SPV





The Dead Daisies n’a pas volé son titre de super-groupe de rock, de par la présence on ne peut plus vivante et pour le moins vivifiante du chanteur John Corabi (Mötley Crüe ; The Scream), des guitaristes Doug Aldrich (Whitesnake ; Dio ; Bad Moon Rising) et David Lowy (Red Phoenix ; Mink), du bassiste Marco Mendoza (Whitesnake ; Thin Lizzy), ainsi que du batteur Deen Castronovo (Bad English ; Journey ; Social Distortion ; Ozzy Osbourne ; Paul Rodgers ; Steve Vaï) tout fraîchement débarqué au sein de cette formation trépidante après le départ de Brian Tichy. En effet, ce quintet de hard rock, composé de 5 musiciens australo-américains, mérite amplement d’être consacré comme il se doit à la vue ou, plutôt, à l’écoute de leur 4ème studio des plus marqués rentre-dedans qui soit.
11 morceaux qui ne lésinent pas sur un rythme soutenu, des guitares vertigineuses, une voix puissante, des chœurs enlevés et des solos délirants, aussi bien envoyés que bien frappés (Resurrected), à la fois saccadés et effrénés (Rise up), tour à tour nuancés et éclatés (Burn it down – la chanson la plus longue : 5.48mn -), autant électrisés que matraqués (Judgement day – avec une belle intro à la guitare -), cadencés et enfoncés comme il se doit (What goes around), percutés limite martelés (Bitch), à l’esprit posé puis aux riffs haut perchés (Set me free), à l’ambiance soulignée et au solo emporté (Dead and gone), aux sonorités relevées et lâchées tel un train lancé à pleine vitesse (Can’t take it with you ; Leave me alone), pour finir par une reprise certes furieuse mais respectueuse d’un des tubes des Beatles, rien que cela (Revolution).
On aura beau dire et écrire que ça sent le combo qui veut s’imposer coûte que coûte - et les arguments sonores sont là pour le prouver amplement (merci au producteur Marti Frederiksen qui a déjà travaillé avec entre autres Aerosmith, Ozzy Osbourne, Mötley Crüe, Faith Hill, et Buckcherry) ! -, il faut tout de même reconnaître que l’ensemble est bien amené et ajusté, avec ce qu’il faut de rage vocale (le trémolo à la Axl Rose n’est pas loin, notamment sur Burn it down !), de chœurs profonds, de riffs galopants, de virtuosité guitaristique à l’appui, en un mot, de rock’n’roll entraînant, voire mordant, souvent détonant et parfois même dansant. S’il faut compter sur un groupe à suivre cette année, c’est bel et bien celui-là : donc, nous vous invitons à ne surtout pas les louper lors de leur passage en concert à Paris, au Trabendo le 6 mai prochain....

C.LB



 
 
 
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