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Black Honey : Black honey

le  21/09/2018   chez The Orchard/Sony





Quelqu’un aurait-il l’intention de ressusciter à nouveau Blondie mais disons dans sa version d’origine ou quoi ? En effet, à l’écoute des 12 titres du 1er album de Black Honey, groupe de rock indé d’origine britannique (de Brighton plus exactement), c’est on ne peut plus flagrant, de part l’orchestration et les arrangements très typés années 80 – il suffit d’écouter par exemple Into the nightmare pour se rendre à l’évidence, d’autant que les accords de l’intro et le tempo ressemblent comme 2 gouttes d’eau à ceux du célèbre Atomic, riffs de guitares puissants, bluezy et plus ou moins saturés en prime ! -, mais surtout de part la voix délicate, sensuelle, malicieuse, acidulée et désabusée d’Izzy B. Phillips, qui fait également office de guitariste, et dont le timbre vocal comme le look d’ailleurs nous font irrémédiablement penser à ceux de la sexy Debbie Harry.
Que des morceaux aussi accrocheurs et fédérateurs les uns que les autres, potentiellement tous des hits en puissance voire des tubes futurs ! Que ce soit I only hurt the ones I love (le 1er single avec son rock bien cadencé), Midnight (le 2ème single avec son disco/rock dansant et son synthé entêtant), Whatever happened to you (et ses effets tour à tour sourds et frappants), Bad friends (à la mélancolie prenante), Blue romance (épuré et trainant), Crowded City (et la voix parfois en écho), Hello today (et sa pop/rock entrainante sur une guitare – de Chris Ostler - légèrement distordante), Baby (en forme de jolie ballade aussi tournoyante qu’étincelante), Dig (particulièrement vibrant), Just calling (plutôt sautillant) ou bien encore Wasting time (assez nonchalant), c’est un agréable retour en arrière, au bon temps jadis du rock et de ces formations on ne peut plus représentatives !
Quelle belle et honnête production que celle-ci, du mélodique, du solide et de l’efficace qui nous rappellent tant de bons souvenirs d’antan et qui devraient à coup sûr plaire à cette nouvelle génération qui n’a malheureusement pas connu les heures de gloire de certaines d’entre elles ! Qu’importe, Black Honey possède tous les ingrédients nécessaires pour percer et réussir rapidement, et qui devrait faire de ce quatuor la nouvelle coqueluche anglo-saxonne à suivre de près, de vraiment très près...

C.LB



 
 
 
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