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Ace Frehley : Spaceman

le  19/10/2018   chez Koch Entertaiment One/SPV





A bas les maquillages et autres tenues outrancières de jadis – pendant les fameuses années 70/80 - et place à un costume saillant plus ou moins d’époque – une combinaison toute argentée plutôt vintage -, celle qu’arbore ici Ace Frehley, le guitariste fondateur de Kiss, pour son nouvel et 8ème album solo ! Non content de continuer à faire du rock comme au bon vieux temps avec son groupe légendaire devenu culte, ce membre du Rock and Roll Hall Of Fame s’amuse à pousser la voix comme il le peut sans avoir peur de chanter parfois faux, vocalise heureusement couverte - et sauvée - par les chœurs « omniprésents » ainsi que les bons vieux riffs d’antan.
En effet, à l’écoute des 9 titres de ce « Spaceman », on se rend vite compte que le chant, particulièrement traînant et beaucoup moins puissant qu’auparavant, n’est pas vraiment son fort, ce qui ne l’a d’ailleurs nullement empêché de pondre plusieurs disques sous son propre nom ! Celui-ci n’a donc rien d’extraordinaire, on ne peut plus classique dans sa forme comme dans son fond, proposant un rock basique quelque peu daté (Without you I’m nothing ; Rockin’ with the boys – le 2ème single -), forcément lourd (Pursuit of rock and roll) ou alors bien appuyé sur les bords (Off my back – souligné par des riffs frappants -), voire légèrement déglinguée par moment (Bronx boy – le 1er single -), les guitares en avant et la batterie peu inventive (Your wish is my command), sur fond d’un tempo soit plus lent (I wanna go back – une reprise d’Eddie Money -), soit plus épuré (l’instrumental Quantum flux – le morceau le plus long à la guitare acoustique et aux sonorités stridentes limite expérimentales -) mais aussi le plus entraînant et le plus dansant qui soit (Mission to Mars – avec un solo étourdissant -).
Alors, opus représentatif passe-partout un peu foutraque ici et là ou exercice de style rétro autour de 3 accords un brin relevés ? Les deux, d’autant que le bassiste et chanteur de Kiss, Gene Simmons est venu prêter main forte en coécrivant 2 des chansons du disque (Without you I’m nothing et Your wish Is my command). Comme quoi, il est difficile de résister très longtemps à l’envie de reformer en partie ou au complet le groupe, le temps de quelques bons concertes et autres trips musicaux ensemble...

C.LB



 
 
 
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