Diamond Head : The coffin train

le  24/05/2019   chez Silver Lining Music





Un groupe de rock tendance heavy métal, qui fait de la musique depuis aussi longtemps (1980, année de leur 1er opus), ne peut pas être foncièrement mauvais, d’autant plus si ses membres en ont influencé plus d’un et non des moindres (Megadeth et Metallica pour ne citer que les plus connus) ! A en croire sa longue discographie (déjà 16 albums à son actif sans compter ce tout dernier !), la formation anglaise Diamond Head, originaire de Stourbridge, ne chôme pas lorsqu’il s’agit d’enregistrer et continue de jouer sur scène régulièrement (on pourra les voir bientôt lors de leur grande tournée européenne qui passera notamment par le HellFest, l’Hammersmith Odeon de Londres (le 19 octobre) et l’Apollo de Manchester (le 20 octobre).
En attendant, voici 10 nouveaux titres (dont un prélude) qui ne dérogent pas à la sacro-sainte règle du gros rock bien enlevé, aussi rapide que nuancé, sur fond de guitares rythmées, de riffs marqués (The messenger) et d’une batterie relevée (Belly of the beast), déboulant parfois au pas de charge avec des chœurs en force (Death by design), des ambiances tapageuses limite matraquées (The phoenix) et des « humeurs » changeantes (The sleeper – ondulant entre le puissant, le cadencé et le lourd, un peu d’ailleurs comme Serrated love et sa guitare acoustique finale), s’octroyant même le « luxe » de proposer ici et là des ballades plus calmes avec des accords plus posés (The coffin train), plus plaintives aux solos plus appuyés, toujours aussi présents (Shades of black).
Côté timbre vocal – celles du danois Rasmus Bom Andersen -, c’est un festival de vocalises dynamiques de toute beauté, tour à tour profondes et de stentor, qui montent et qui descendent, qui s’égosillent sans s’époumoner pour autant, sur fond d’écho, mettant en valeur les capacités du chanteur à passer d’un style à l’autre avec dextérité (comme sur Until we burn). Bref, tout cela est bien envoyé, appuyé juste ce qu’il faut et s’annonce sous les meilleurs auspices qui soient....

C.LB