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Kaori : A ciel ouvert

le  21/06/2019   chez Socadisc





Il y a eu Maxime Le Forestier avec San Francisco, Bill Deraime avec Faut que j’me tire ailleurs ainsi que Babylon tu déconnes !, Charlélie Couture avec Comme un avion sans aile, Louis Chédid avec Ainsi soit-il, Gérald de Palmas avec Sur la route, il y aura sûrement aussi Kaori avec A ciel ouvert ! En effet, il faudra dorénavant compter sur ce groupe français au prénom japonais mais originaire de la Nouvelle Calédonie (nom de l’arbre millénaire qui peuple les forêts de ce caillou du bout du monde), mélangeant aisément ballade blues/folk/rock tout en douceur et légèreté, avec des tempos exotiques genre bossa aussi bien chaloupée que dansante, sans oublier une petite pointe de reggae sur fond de guitare slide, d’harmonica, de violoncelle, de saxophone et même de trompette.
Des rythmes à la fois variés, cadencés et funky que l’on retrouve d’ailleurs sur l’ensemble des 11 titres de son nouvel - et 2ème – album, plus entraînants les uns que les autres. Que l’on écoute A ciel ouvert (1er single et hit en puissance qui, de plus, donne son nom au disque), Je largue les amarres (simple et efficace), Impressions (invitation à se trémousser), Les hommes vivent debout (autre succès potentiel dans l’air !), Fleur de vanille (plutôt mélancolique), Laisse-moi entrer (bluesy à souhait), Une terre nouvelle (aux connotations « d’ailleurs »), L’île des oubliés (avec des chœurs), Ma Stratocaster noire (aux riffs tour à tour espiègles et bien balancés), Café noir (instrumental à la guitare) ou bien alors Cap’tain Yo (épuré et vibrant avec une trompette à la Beatles), c’est un joli florilège d’ambiances dépaysantes à vous donner envie de bouger !
Ce beau travail équilibré, onduleux et mélodieux, on le doit notamment au producteur et arrangeur Lionel Gaillardin (Benjamin Biolay, Keren Ann, Lisa Portelli) qui sait y faire question qualité sonore et couleurs autant traditionnelles que modernes. Composée seulement de 2 musiciens soixantenaires hors pair à la base, le tandem voix/guitare Alexis Diawari et Thierry Folcher, cette formation calédonienne « poétique » gagne à se faire connaître rapidement de l’autre côté du Pacifique, chez nous par exemple : c’est bien là tout le mal qu’on puisse lui souhaiter, surtout lors de leur passage en concert le 26/06 au Studio de l’ermitage à Paris...

C.LB



 
 
 
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