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Meskiaak : Mask of all misery

le  22/11/2019   chez Mascot Records





Comment fait-on pour prouver qu’on est capable de chanter bien autre chose que du métal dit progressif ? Et bien, on se lâche un peu, on éructe de toute sa puissance vocale sans tomber forcément dans la vocifération pure et dure, et on joue à fond la carte d’un rock dynamique à l’énergie débordante à souhait, le tout à grands coups de riffs de guitare acérés aussi lourds que pétaradants et d’une batterie percutante, d’une rapidité d’exécution soutenue et d’une cadence particulièrement bien présente dans ses moindres accords joués.
Le responsable d’un tel débordement de rythmes à revendre n’est autre que le groupe de métal australien Meshiaak, un quartet adepte du heavy à fortes tonalités voire tendances power-trash, jamais rassasié d’un jeu de guitare acéré et d’un timbre vocal grave (Miasma), d’une vitesse de croisière de dératé sur un final violoneux (Mask of all misery), avec un timbre en écho et criant de vérité (Bury the bodies – le 1er single - ; In the final hour), tabassant de façon aussi infernale qu’abrupte genre mitraillette à qui veut bien l’entendre (City of ghosts ; Adrena), le timbre rageur qui vire même au virulent (Godless) et le refrain en chœurs (Face of stone), sans oublier le joli solo de circonstance dans une ambiance délicate plutôt harmonieuse pour ne pas dire abordable (Tears that burn the son), et la ballade douce, mélancolique et même plaintive en prime qui finit crescendo (Doves),
Avec seulement 10 morceaux d’une durée oscillant entre 4 et plus de 5 minutes, ce 2ème album ne déroge pas à la règle du juxtaposé bien fourni, entre breaks mélodieux et refrain en chœur, entre touché abrupt et jeu démoniaque comme possédé, sans jamais vraiment franchir la ligne du hardcore à donf. On est dans une ambiance certes survoltée mais jamais dénuée de passages plus calmes, histoire de rappeler que le guitariste Dean Wells fait partie de la formation Teramaze originaire de Melbourne, un peu dans l’esprit de Dream Theater. En résumé, un combo à suivre...

C.LB



 
 
 
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