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Airbourne : Boneshaker

le  25/10/2019   chez Spinefarm Records





L’esprit du pur rock’n’roll, mâtiné de hard/blues, semble bel et bien coulé dans les veines des 4 membres d’Airbourne, groupe australien qui respecte à la lettre, pardon, à la note près ses 3 incontournables accords basiques avec une fougue non-négligeable, tout en rendant hommage à tous ceux qui les ont précédé dans ce style musical d’antan et toujours aussi drôlement entraînant.
D’ailleurs, tous les ingrédients sont là pour le prouver et nous le rappeler : un bon gros son bien cadencé qui va souvent crescendo, des riffs de guitares assez rapides et particulièrement soutenus, un rythme qui ne faiblit pas une seconde et, bien sûr, une voix puissante, enragée, criante de vérité par moment et jamais rassasiée de tonalités aigues.
Pour leur 5ème album produit par Dave Cobb (le responsable de la BO du film ‘A star is born »), ce quartet ne déroge pas à la sacro-sainte règle de la concision séance tenante (10 titres, 30 minutes, pas une de plus !), à travers des compositions enlevées (Backseat boogie), précipitées du genre envoyé c’est pesé (Switchblade angel), pétaradantes à souhait (Rock 'n' roll for life) et néanmoins dansantes (Burnout the nitro – avec tout de même un solo de dératé ! -), au rythme très appuyé (Sex to go), dans le style hymne bien pêchu qui nous trotte immédiatement dans la tête (Blood in the water) limite revanchard (Weapon of war), très fédérateur (Boneshaker – le 1er single -) et repris en chœurs (This is our city), qui n’hésite pas à reprendre l’intro de Bad de Michael Jackson pour ses besoins personnels (She gives me hell).
Les 4 musiciens d’Airbourne seraient les dignes fils – ou successeurs - d’AC/DC que ça ne nous étonnerait qu’à moitié, tant les ressemblances sont évidentes, que ce soit dans le jeu de guitare accrocheur plein de dextérité, dans les breaks lourds ou aiguisés mais de toute beauté et dans le timbre énergique, haut perché et nasillard du chanteur qui nous rappelle celui de Brian Johnson, voire aussi celui d’Axl Rose de Guns’n’Roses (qui a d’ailleurs rejoint AC/DC en qualité de chanteur à la place de Brian !). La boucle serait-elle donc ainsi bouclée ? Quoi qu’il en soit, c’est tellement représentatif et frappé sous le bon sens qu’on a du mal à imaginer le contraire....

C.LB



 
 
 
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