Hell of A Ride : Nine of cups

le  23/09/2019   chez auto-production





Des rockers bien hardeux et de surcroît parisiens, ça ne court pas les rues ni les champs d’ailleurs ! Alors, quand ils se pointent, notamment ceux du groupe de heavy Hell of A Ride, on a intérêt à bien tendre l’oreille d’autant qu’ils (se) la jouent aussi dynamiques qu’harmonieux et aussi énergiques que mélodieux !
Pour leur 3ème album (après Fast as lightning en 2013 et Bête noire en 2015), les 5 membres de cette formation s’en donnent à cœur-joie côté rentre-dedans légèrement vociférant, avec 11 titres assez virulents (Stand up ; Feel me), bien enfoncés (Stand down) et balancés (Hysteria), plutôt pêchus (N.G.U.N.S. - Never give up never surrender) à la limite de l’assourdissant (Forgive you – avec la participation de Mathieu “BOOTS” DiPilla, chanteur et guitariste du combo de métal/électro Ze Gran Zeft), du genre enlevé (Echoes), parfois lourd style marche (I’m sorry) ou alors lent typé profond (Departed ways), avec une pointe plus calme qui dénote avec le reste, proche d’un morceau pop dit fédérateur pour teenagers (Looking that way).
Bref, tout est réuni pour que ça pétarade à grands coups de lignes de riffs de guitares appuyées, de percussions matraquées et même de synthés soulignés par des petites touches électro planantes (si, si !), le tout porté par une voix sachant se faire mélancolique, profonde et nuancée (The fire) mais surtout particulièrement vive, puissante et rageuse autour de l’histoire fictive d’un certain John “Mad Dog” Ringsdale. Normal, me direz-vous, quand on porte un nom de groupe pareil.....

C.LB