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Entropy Zero : Mind Machine - A new experience

le  22/11/2019   chez Send The Wood Music





Laissez-moi vous présenter F-2301 alias Cyber machine, K-74 ou si vous préférez Hybride strings, et J-808 expert en Quantum beat, sans oublier C-273 qui est là en tant que raccord guitare pour les parties enregistrées en studio ! Seraient-ce donc des « machines » qui dorénavant remplaceraient les musiciens ? C’est à croire à l’écoute du 1er album d’Entropy Zero, un groupe et plus précisément un trio français de cyber/rock originaire d’Angers. Leurs 11 titres instrumentaux (escompté le premier morceau, The mind machine, le seul « vocal » puisque uniquement parlé !) sonnent l’ambiance futuriste, remplis de belles lignes électroniques, de touches synthés hypnotiques et de riffs de guitares progressifs.
On se croirait plongé dans la BO d’un film de science-fiction, tant les rythmes (im)pulsifs ondulent, vibrent, étincellent, hypnotisent, bref, en (s’)imposent de façon cadencée comme s’ils soulignaient crescendo une course-poursuite effrénée se déroulant dans un avenir plus ou moins lointain. L’atmosphère est répétitive (Out of gravity), entêtante (Memory process – avec un touché à la Vangelis - ; XP-30 explorer), assez chargée (We the titans) ou speedée (Brain control factory), plutôt lourde (Behind the disrupted pulsar), parfois grave (Exo – avec des tonalités jazz à la « trompette » et à l’orgue - ; Discharged singularity), légère (Vinyl) et épurée (Pretty little dead thing), néanmoins un peu touffu et parsemé voire même couvert de sons stridents ici et là.
Alors, il suffirait simplement pour « assurer » de juxtaposer une bonne dose d’électro bien synthétique et juste ce qu’il faut d’accords électriques limite métaleux pour que le tour soit joué ! Que nenni : il y a également le mélodieux envoûtant qui s’installe inexorablement ainsi que le côté groovy prenant, sur fond de chants d’outre-tombe, de violons mélancoliques, d’un piano certes harmonieux mais « froid » et de solos soutenus. Point d’industriel- ou de « sidérurgique » - à l’horizon, que de l’expérimental synthé-pop connoté très années 80, avec des ondes « positives » très travaillées et planantes sans paroles pour un monde qui se veut simplement imaginaire...pour l’instant bien sûr !

C.LB



 
 
 
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