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The Wash : Just enough pleasure to remember

le  07/02/2020   chez Velvet Cream





Quand un guitariste français, originaire de Versailles, rencontre un chanteur-claviériste américain issu lui du Massachusetts, il ne peut qu’en résulter un nouveau tandem musical des plus doux, légers et cadencés qui soit, fait de morceaux pop éthérés et de ballades folk évaporées qui sonnent parfois bigrement les seventies et eighties retrouvées, genre même un peu psychédélique sur les bords. C’est que Jérôme Plasseraud et David Quattrini semblent avoir été beaucoup inspirés et sans doute bercés autant par la nostalgie touchante de ces années très créatives que par l’atmosphère tendre de ces synthés analogiques sur fond de réverbes en écho et de boîtes à rythmes aux tonalités sautillantes.
Pour leur 1er album, ils ne se sont pas privés de nous fournir un petit aller/retour sonore en arrière particulièrement envoûtant, ponctué de guitares fuzz plutôt dynamiques (Two face) voire dansantes (Invention), de chœurs planants (Summer – le 1er single -), d’une sorte de marche mélancolique à l’orchestration rock fédératrice mais plus ou moins discordante (Strange gift – le 2ème single -), de ritournelles soient ondulantes allant crescendo (Morning lights) soient lentes à la manière de celles jouées dans une fête foraine (Japanese genius), de rythmes sautillants et tournoyants (Hart), entêtants et nappés d’effets électro (Natasha) ou alors syncopés comme un mouvement lancinant de vagues (Caesar), de folk épurée (Holden) et enlevée à la guitare acoustique (Get on by).
11 titres qui dégagent une ambiance sonore que n’auraient sûrement pas renié des formations telles que MGMT pour ce qui est des vocalises évanescentes, Vampire Weekend côté pop baroque et rock indé estampillés rétro, Phoenix pour ce petit esprit synthé/pop élancé très français, ainsi que LCD Sound System concernant l’envie de danser de façon bien saccadée, sans oublier Beach House avec cette voix « dreampop » en goguette, enfantine et haut perchée limite plaintive. Mixé sous la houlette du célèbre producteur anglais Dave Bascombe (So de Peter Gabriel, Songs from the big chair de Tears for Fears, Music for the Masses de Depeche Mode, Alice & June d’Indochine...), ce disque ne peut que dignement susciter l’intérêt et attirer tout curieux qui se respecte....

C.LB



 
 
 
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