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Silence of the Abyss : Unease & unfairness

le  13/03/2020   chez M&O Music





A la vue de cette magnifique pochette très typée hardcore ou bien métal, on a un peu de mal à imaginer que le groupe, qui est à l’origine de cet album, vient de Corse ! Et pourtant, Silence of the Abyss, fondé en 2017, est bel et bien 100% français, pardon, insulaire, cette île de beauté qui pousse d’ailleurs ici un peu son cri rauque, pardon, rock comme n’importe quelle « band » de métaleux qui se respecte en jouant ce style de musique. Pas très surprenant non plus lorsqu’on sait de quoi peuvent être capable des musiciens dignes de ce nom !
Rythme rapide, nappes de guitares omniprésentes, gros riffs bien lourds et fortement tenus, roulements de batterie diablement percutants, voix puissante et rageuse (sans être pour autant vociférante) qui s’essaye même au hip-hop de façon très discrète : tels sont les différents mais éternels ingrédients distillés par cette formation méditerranéenne originaire de Bastia. Pour leur tout premier opus studio, ce trio nous offre 9 titres en ordre de marche, aussi appuyés (Nothing at all – le 1er single -) que trafiqués (Amok), aussi matraqués (My fair fury) que pesants (The color of the walls), et aussi tabassés (Weak !!) que désabusés (Go dis dead).
2 beaux et assez courts instrumentaux plutôt harmonieux complètent agréablement ce disque (Matando à la guitare connotée flamenco, et Lunar dans le genre ballade mélancolique), ainsi que l’arabisant See Arcturus au chant planant, qui dénotent quelque peu avec le reste. Quoi qu’il en soit, le guitariste David Santucci, le batteur Diane Giannelli et le chanteur Jean Bernard Flores donnent de leur personne pour que vive ce « modern métal » aux accents organiques des plus prononcés qui soient...

C.LB



 
 
 
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