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Sleazyz : March of the dead

le  20/11/2020   chez Tenebras Projects





L’ambiance sonore est affichée dès le départ : ce sera un peu glauque, légèrement macabre pour ne pas dire un soupçon morbide – et verdâtre comme ceux représentés sur la pochette ! -, avec des portes qui grincent, des morts-vivants qui éructent, des voix venues d’outre-tombe, des hiboux qui ululent dans la nuit et, surtout, un rock bien soutenu qui ne s’embarrasse pas de prendre des gants – ni de pincettes d’ailleurs - pour nous asséner un rythme puissant, battant, trépidant, enlevé et cadencé comme il se doit mais souligné juste ce qu’il faut pour ne pas faire fuir les oreilles délicates.
On doit cela à Sleazyz, groupe indépendant français de glam horror rock(y) punk métal (picture show ?) qui, bel et bien influencé par la culture autant musicale des années 80 que celle cinématographique dite d’horreur des années 50/60, s’amuse à jouer les zombies et autres créatures trépassées pour nous offrir un nouvel album plein de riffs plus ou moins rapides (ceux des guitaristes Pandemonium et Ripper) et de coups de batterie qui battent la mesure bien en ligne (ceux du batteur Speed). Rien ici qui fasse trop appuyé ou trop déglingué, seulement 3 titres (Psycho witch, Wanna say et Orion conspiracy) avec une tonalité très « pogo pogo », histoire de justifier le mot punk dans la désignation de leur style musical !
Quant au reste des 8 morceaux, ça navigue plutôt dans un esprit particulièrement avenant, sympathique et bon enfant, entre chansons bien posées et bien charpentes dont certaines dansantes (Gnome) et soutenues en chœurs (Sold my soul to metal). Côté voix, c’est agressif sans être vociféré (Malleus maleficarum ; God ; Chaos n’destruction ; March of the dead) – il y a bien quelques cris mais rien qui nous glace les sangs ! -, osant même ratisser assez large lorsque le chanteur et bassiste Mr. De Ceased ose, lors d’un break, s’exprimer dans un hip-hop entêtant (Devil talking in my head). Bref, un opus qui tombe bien pour la saison - presque à point pour les fêtes d’Halloween - et qui pourrait même plaire aux enfants déguisés en quête de friandises...

C.LB



 
 
 
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