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Jirfiya : Still waiting

le  25/11/2020   chez Replica Records





Quand une chanteuse rencontre 2 musiciens – un guitariste et un bassiste – suivi d’un 3ème - un batteur -, qu’est-ce qu’ils se racontent ? Un projet de groupe avec la sortie de disques, pardi ! C’est justement ce que ce sont empressés de faire Ingrid Denis (ex-Oscil, un quatuor de rock progressif, et ex-Mercibo, style néoromantique) et Jérôme Thellier & Pascal Davoury (ex-Born From Lie, formation francilienne de métal mélodique), plus Nicolas Dumant, au sein de l’entité musicale Jirfiya. Et après nous avoir proposé un premier EP en mai 2019 (Wait for dawn), voici que leur 1er album arrive avec (seulement) 8 titres à la clé.
Le résultat est plutôt probant aux vues, pardon, à l’écoute de leurs compositions mêlant adroitement ballades et morceaux rock ou d’heavy métal – avec une pointe de death et de prog en sup ! -, d’autant plus que les titres se suivent mais ne se ressemblent pas. Que l’on passe par une guitare acoustique d’entrée, des riffs bien pesants et quelques vociférations d’usage (Silently) ou par des rythmes rapides et malmenés voire matraqués sur fond de subtilités ambiantes (The right side of the border), par une atmosphère brute, vindicative pour ne pas dire assourdissante et limite hallucinée (House of poison – le 1er single -) ou par une mélodie assez calme et douce en apparence qui se réveille par la suite plus intense que jamais, le tout rehaussé d’une batterie clairement présente (The hill of shame), par des sonorités abruptes d’une puissance de feu ultra-rapide au long solo final (This is my home) ou par des tonalités appuyées et accélérées (We’ll spill some blood), c’est un festival structuré et fusionnel qui ne démérite pas d’un iota !
Pour ce qui est des voix, les nuances lyriques sont bel et bien au rendez-vous, se mélangeant harmonieusement entre le timbre juste, profond et parfois haut perché (comme sur Live with that voice) ou alors avec des petits cris d’excitation (tel que sur We’ll spill some blood) d’Ingrid, et le chant puissant, percutant, tourmenté et saturé façon growl (notamment sur Farewell) de Jérôme. Bref, un disque accrocheur et tout en nuance, enregistré au Hybreed studios, qui devrait permettre à Jirfiya de se positionner en tant que groupe français talentueux et prometteur à suivre de près....

C.LB



 
 
 
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