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The Dead Daisies : Holy ground

le  22/01/2021   chez Spinefarm Records/Universal group





L’un s’en va et l’autre prend sa place : c’est un peu le principe des vases communicants qui s’est déroulé au sein du groupe de hard rock australo-américain, The Dead Daisies, où lorsque la musique s’arrête pour un artiste – en l’occurrence ici 2 musiciens, le chanteur John Corabi (Môtley Crüe) et le bassiste d’origine tunisienne Marco Mendoza (Thin Lizzy), c’est au tour d’un autre tout aussi méritant qui vient le, pardon, les remplacer au pied de la lettre et donc forcément de la note – cette fois, Glenn Hughes, le fameux chanteur et bassiste qui a officié autant au sein de Deep Purple que de Black Sabbath et de Black Country Communion.
Pour leur 5ème album enregistré aux studios La fabrique à Saint-Rémy-de-Provence, ce collectif tournant, créé en 2012 par le guitariste et homme d’affaires australien David Lowy (Doc Neeson’s Angels ; Red Phoenix ; Mink), propose 11 chansons qui forcent le respect, 11 titres qui déchirent tant par leur qualité notamment mélodique que par leur puissance de feu ou, si vous préférez, de jeux entre autres guitaristiques. Une déferlante de compositions qui n’oublient certainement pas d’où elles viennent, entre rock abrupt (Holy ground) et solos de rigueur bien sentis (Like no other), entre machine vrombissante en action (Come alive – vocalises à la manière de Led Zeppelin -) et marche frappée sous le bon sens (Bustle and flow ; Saving grace), entre ballade à la fois douce et envoûtante (My fate ; Far away – au final magistral et grandiloquent -) et morceaux aussi classiques que fédérateurs (30 days in the hole – reprise d’Humble Pie -), entre 1er single (Righteous days) et second single (Unspoken) qui soulignent merveilleusement l’ensemble.
Tout cela n’aurait peut-être pas été possible sans la présence vocale ô combien impressionnante, toujours juste, criante de vérité et marquée sous le sceau émotionnel de l’expérience, du légendaire Glenn Hughes (68 ans tout de même !) qui a écrit la presque la quasi-totalité des « rengaines ». C’est bien simple, son timbre groovy et tout en nuance, sans jamais être trop appuyé ni trop souligné ou alors trop lourd, fait des ravages : on en redemanderait bien quelques prolongations supplémentaires, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, on les attend chez nous quand ils le voudront….

C.LB



 
 
 
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