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Captain Rico & The Ghost Band : The forgotten memory of the beaches

le  22/01/2021   chez Spider Music





Ne vous attardez pas trop sur la pochette un tantinet « kitch » de cet album, ni sur son titre à rallonges et encore moins sur le nom quelque peu pompeux du groupe correspondant, le plus intéressant est bien sûr à l’intérieur de la galette, un retour en arrière à l’époque des yéyés et surtout de la « surf music » - un genre musical rock, complètement instrumental et très populaire dans les années 50 et surtout 60, au touché de guitare électrique Fender si caractéristique avec tout un jeu de rythmes cadencés et de riffs assez singuliers axés sur la réverb et le vibrato, très puissants et énergiques, souvent aigus et parfois vibrants, qui donnent l’impression d’être un peu épileptiques sur les bords -, bref un voyage d’un demi-siècle en arrière tel un exercice de style « vintage » comme oublié puis retrouvé par chance au fond d’un tiroir.
C’est l’idée certes on ne peut plus inattendue et même légèrement saugrenue mais néanmoins revigorante à plus d’un morceau de Captain Rico & The Ghost Band, un groupe « basque » (de Tarbes plus précisément), grand fan des Shadows, des Beach Boys, des Ventures, des Chantays et des Surfaris, un trio de musiciens qui semblent s’être beaucoup amuser à composer des « hymnes » d’antan aussi lumineux qu’agités en souvenir d’un certain héritage passé, et à les interpréter dans le même jus chatoyant qu’auparavant, dans le respect d’une époque totalement révolue aujourd’hui.
Pas tant que cela à en juger par leur dextérité à gratter frénétiquement et tambouriner sans retenue ! On peut s’en rendre compte à l’écoute des 12 titres fort adéquats de leur 1er album qui fleurent bon l’ondulation et la trépidation (notamment à travers le 1er single percutant, Epic wave), l’empressement et la rapidité (tel que par exemple sur Mexican road trip), l’écho et la vibration (comme sur The drunk snake et The lost lagoon), le tourbillonnant un peu barré (Hang-glider ; V8 interception) et l’ondulant un poil exotique (The giant turtle is the memory of the beaches).
En résumé, tout un programme vivifiant qui mérite une attention toute particulière, chère à bon nombre d’entre vous qui avez connu ces années-là…ou/et qui vivez peut-être là où les vagues permettent de s’adonner à une culture sportive dite glissante et déferlante, elle bel et bien toujours en vogue de nos jours….

C.LB



 
 
 
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